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Réunion de l’Institution des secrétaires régionaux et provinciaux et session du Conseil national de l’USFP
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Réunion de l’Institution des secrétaires régionaux et provinciaux et session ordinaire du Conseil national du parti
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Le Premier secrétaire reçoit des délégations socialistes et social-démocrates du Mexique, de la Biélorussie et du Venezuela
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Driss Lachguar s’entretient avec des représentantes du parti social-démocrate biélorusse
Il a rappelé que le discours Royal lors de la commémoration de la Fête du Trône a été décisif, car pour la première fois, il a rendu justice à l’USFP quand il a assumé la responsabilité gouvernementale depuis le gouvernement d’alternance sous la présidence d’Abderrahmane El Youssoufi, et les gouvernements successifs. «Notre gouvernement actuel a trouvé entre ses mains, dans le domaine économique et social, un héritage sain et positif, constitué d'actions constructives et de réalisations tangibles », avait dit le Souverain dans le discours du Trône le 30 juillet dernier.
Driss Lachgar a, par ailleurs, mis en valeur un élément essentiel dans le discours Royal, celui de la construction institutionnelle qui ne peut se faire sans l’opérationnalisation de la nouvelle Constitution.
Le Premier secrétaire de l’USFP a parlé également de la crise gouvernementale qui perdure depuis des mois. Il a mis en garde contre toute tergiversation dans les tractations visant à former une nouvelle coalition, car cela risque de plonger le pays dans une crise politique, et aura, indubitablement, un impact négatif sur le développement économique du pays.
Il a ouvertement critiqué le comportement du chef de l’Exécutif à l’égard de l’institution parlementaire et partant de l’opposition, en défendant et adoptant un règlement interne de la Chambre des représentants qui vise à vider tout travail législatif et de contrôle de son contenu. La vraie démocratie, selon le dirigeant ittihadi, ne peut se fonder sans une opposition forte qui jouit de ses prérogatives pour qu’elle assume son rôle de contrôle de l’action du gouvernement. Mais l’Exécutif actuel s’entête à « mésestimer l’institution parlementaire», déplore-t-il. Et Driss Lachgar d’ajouter que le parti et son groupe parlementaire mèneront une «lutte» contre ce comportement du gouvernement pour «défendre les acquis de la Constitution de 1996, avant d’opérationnaliser les acquis de la nouvelle Constitution».
De son côté, Talaa Saoud Atlasi, président de la Commission politique, a annoncé que le bureau de la Commission proposera au président de la Commission administrative de s’ouvrir sur les compétences du parti qui ne sont pas des membres de ladite Commission et même sur les compétences hors du parti. L’objectif de cette proposition est de convertir cette Commission en une sorte de «think tank» qui «n’est pas assujettie aux contraintes, car elle n’est pas tenue de prendre des décisions contrairement au Bureau politique. Elle est donc libre de discuter et mettre en question même les décisions prises par les instances dirigeantes du parti».
Talaa Saoud Atlasi a rappelé les circonstances dans lesquelles se sont déroulés les travaux de la Commission politique, surtout au niveau national, notamment un discours Royal porteur de nouveaux messages politiques, une nouvelle Constitution, une opposition au sein de laquelle l’USFP joue un rôle prépondérant, et une conjoncture économique marquée par la crise.
De son côté, Abdeljalil Tolaymat, membre du Bureau politique, a appelé les membres de la Commission à définir un programme de travail détaillé.
Il a également rappelé les négociations de l’USFP avec les partis de la famille ittihadie qui ont abouti à l’intégration de deux partis, à savoir le Parti travailliste et le Parti socialiste, et celles menées avec d’autres partis de gauche en vue de construire un grand parti de gauche, précisant que l’USFP est ouvert à toutes les formes de coopération et de coordination.