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Cet appui budgétaire sectoriel, en deux tranches, a été exécuté depuis octobre 2015 et s’achèvera fin décembre 2016, a-t-on précisé notant que la phase précédente menée, quant à elle, entre mi-2012 et mi-2014 a fourni des enseignements à la partie marocaine et à la BAD. Elles ont aussi pris en compte dans la seconde phase les résultats du diagnostic de croissance réalisé conjointement en 2014 ainsi que les principes de la Déclaration de Paris et les bonnes pratiques en matière d’opérations d’appui budgétaire, ajoute la même source.
Et de signaler que cette approche en phases successives, permet dans sa progressivité d’accompagner les autorités dans la formulation et la mise en œuvre des réformes stratégiques et institutionnelles bénéficiant de l’adhésion nationale.
L’objectif spécifique de la 2ème phase est d’améliorer la gestion durable des ressources naturelles à travers une gouvernance verte du secteur agricole et le développement inclusif des chaînes de valeur agricoles, a-t-on relevé soulignant que le programme est aligné sur la Stratégie décennale de la banque (2013-2022) et comporte deux composantes : «Promotion d’une gouvernance verte du secteur agricole» et «Développement inclusif des chaînes de valeur dans le secteur agricole». Il s’agit, pour la première, de renforcer le cadre légal, règlementaire et institutionnel régissant la gouvernance verte dans le secteur agricole et d’autre part, d’opérationnaliser la gouvernance verte dans le secteur agricole tout en assurant le suivi-évaluation de l’utilisation des ressources naturelles pour leur gestion et leur sauvegarde. Quant à la deuxième composante, elle permet la structuration des chaînes de valeur, leur montée en gamme et la mobilisation inclusive des acteurs que sont les jeunes et les femmes.
Ce programme, qui s’inscrit, ainsi, dans le cadre de la consolidation et de l’approfondissement des réformes déjà entreprises dans le cadre de la première phase du Programme d’appui au Plan Maroc vert (PAPMV-I) sera cofinancé avec la Coopération japonaise à travers le mécanisme « Accelerated Cofinancing Facility for Africa » et complétera les programmes financés par l’Union européenne et la Banque mondiale, fait-on savoir de même source.
Pour rappel, à ce jour, les engagements cumulés de la Banque au Maroc s’élèvent à près de 2,03 milliards d’euros pour 38 opérations en cours d’exécution.