-
Le nouveau Programme de transport urbain par bus couvrira 84 villes et agglomérations urbaines
-
La session ordinaire du baccalauréat s'est déroulée dans de bonnes conditions
-
Plaidoyer pour une nouvelle loi encadrant la criminalité et la santé mentale
-
Une équipe médicale marocaine opère des malades du foie et du pancréas à Nouakchott
La plainte en question serait motivée par l’“usurpation d’identité, non-respect du secret professionnel, influence sur le cours de la justice, attaque à l’intégrité physique et morale de la victime”, a indiqué Youssef Chehbi, un avocat casablancais mandaté par la famille de Khadija. Ce dernier a également comparé Linda Paradis à «un escroc» avant de s’indigner avec véhémence, toujours d’après la même source :«Pour qui se prend cette femme? Elle s’est présentée à la famille de Khadija en prétextant être une spécialiste, ce qui, pour eux, signifiait médecin ou experte médicale. Or elle n’est qu’une simple esthéticienne et c’est pour cette raison que nous allons l’attaquer en justice». Et d’ajouter «Elle n’a pas été mandatée par un juge ou par une personne en charge de l’enquête. Elle n’avait aucunement le droit d’aller chez la victime, s’autoproclamer experte, filmer et photographier les parties de son corps alors qu’elle est mineure, pour ensuite les divulguer et parler publiquement à la presse. Là on est dans le non-respect du secret professionnel et puisqu’elle se prend pour une spécialiste, alors nous allons l’attaquer pour ce motif aussi».
La prise de position de l’avocat et des parents de la jeune victime a été confortée suite aux multiples appels de dermatologues affirmant que «les tatouages de Khadija sont récents et coïncident avec les périodes qu’elle définit dans son témoignage». Dans ses colonnes, le huffpostmaghreb indique avoir tenté de joindre Linda Paradis, mais sans succès, car d’après son assistante, «elle est fatiguée par cette histoire».
Fatiguée, Khadija l’est elle aussi, certainement. Car après avoir été «kidnapée, séquestrée, violée, tatouée ou encore torturée», selon ses dires, elle doit aussi vivre avec la suspicion et les doutes qui accompagnent sa version des faits. Pour l’instant, les avis divergent et l’affaire s’enlise dans une série de péripéties, en attendant des entrevues prévues par le procureur général en vue d’éclairer plusieurs zones d’ombre, en amont de l’audience qui devrait avoir lieu le 6 septembre.