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Selon une note d'information du HCP sur la situation économique nationale au troisième trimestre 2015, l'arrêté des comptes nationaux qui intègre pour la première fois les composantes de la demande ainsi que les comptes consolidés de la nation en base 2007 au lieu de celle de 1998, fait ressortir qu'avec une amélioration de la consommation finale nationale de 3,4% à prix courants et la baisse de l'investissement brut à 27,9% par rapport au PIB au lieu de 30,1%, le besoin de financement de l'économie nationale s'est fortement réduit, passant de 5,5 % du PIB à 1%.
Au niveau des emplois du PIB, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 3,3% au lieu de 3,6% durant la même période de l'année précédente, contribuant ainsi pour 2 points à la croissance au lieu de 2,2 points, souligne le HCP.
En revanche, la consommation finale des Administrations publiques a affiché une baisse de 2,1% au lieu d'une hausse de 1,5%, contribuant négativement à la croissance (- 0.4 point).
De son côté, l'investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a connu une hausse de 3,8% au lieu d'une baisse de 6,7% une année auparavant.
De ce fait, la demande intérieure a ainsi contribué pour 2,8 points à la croissance du PIB au lieu de 0,2 point le troisième trimestre 2014.
De leur côté, les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution positive à la croissance, se situant à 1,8 point au lieu de 2 points le même trimestre de l'année précédente.
Dans ce cadre, les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 3,7% au lieu de 7,1% alors que les importations ont diminué de 1,2 % au lieu d'une hausse de 0,7%. Ainsi, le revenu national brut disponible s'est amélioré de 6,5% au lieu de 2,8% l'année précédente. Ceci s'explique par la hausse du PIB aux prix courants de 6,7% au lieu de 2,8% et des revenus nets reçus du reste du monde de 3,2 % au lieu de 3,1%.