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S’exprimant à l’ouverture d’un dialogue de haut niveau sur les “Stratégies et politiques de développement pour la création d’emploi en Afrique du Nord : renouer les liens”, M. Chami a noté que “l’emploi est, non seulement, porteur d’inclusion et donc de cohésion sociale mais est aussi un moteur vertueux de croissance à travers notamment sa contribution à la consommation et aux recettes fiscales et sociales”. Il a dans ce sens fait remarquer, sur la base des travaux du Conseil, que bien que la croissance du Maroc soit, aujourd’hui, plus résiliente aux aléas climatiques avec un début de diversification de ses moteurs, cette croissance crée cependant de moins en moins d’emplois. Ainsi, si un point de croissance pouvait générer entre 60.000 et 70.000 emplois dans les années 70, il n’en génère aujourd’hui qu’entre 20.000 et 30.000, et cela dans le meilleur des cas, a-t-il ajouté.
Le président du CESE a ainsi estimé nécessaire d’agir sur plusieurs leviers de manière cohérente et coordonnée pour créer une nouvelle dynamique de croissance et d’inclusion, pouvant induire l’inclusion à travers l’emploi, rapporte la MAP.
Et de conclure que les pays de la région sont appelés à agir à la fois sur le climat des affaires, sur les équilibres macroéconomiques, sur la diversification de l’offre et sur l’amélioration de la compétitivité et, in fine, sur le renforcement du capital humain.
Le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Yatim, a pour sa part passé en revue les principaux obstacles qui freinent la promotion de l’emploi au Maroc, citant notamment une faible création d’emplois productifs et décents, une insuffisance qualitative et quantitative en matière de ressources humaines et les divergences entre la conception actuelle de la gouvernance et les besoins du marché de travail.
De son côté, la directrice du Bureau de la CEA en Afrique du Nord, Lilia Hachem Naas, a tenu à rappeler que le chômage, en particulier des jeunes, représente un défi majeur en Afrique en général et en Afrique du Nord en particulier. La moyenne du taux de chômage en Afrique du Nord s’est élevée en 2018, selon le BIT, à 11,5%, un des taux les plus élevés du monde, a-t-elle relevé.
Le coordonnateur résident du système des Nations unies au Maroc, Philippe Poinsot, a souligné que l’emploi décent, corollaire de la croissance économique et sociale, se trouve au cœur des droits et de la dignité humaine et est en étroite connexion avec la cohésion sociale et l’un des principaux axes pour bâtir une société solide, résiliente, intégrée et durable.