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Ainsi via un communiqué, l’ADFM s’interroge sur les progrès réalisés depuis l’instauration de cette journée : « 14 ans après l’institution de la Journée nationale des droits des femmes marocaines, où en sommes-nous dans l’application du Code de la famille adopté un certain 10 octobre ? C’est l’occasion de marquer une pause pour évaluer ce qui a été entrepris et interpeller le gouvernement ».
Créée en juin 1985 à Casablanca, l’association, qui est attachée aux principes des droits humains et du progrès, fustige également dans son communiqué la loi 103-13 contre les violences faites aux femmes. Entrée en vigueur il y a quelques semaines, elle ne fait pas l’unanimité, car émaillée de failles et de lacunes, selon l’association. En cause, le manque de protection et de prise en charge des femmes violentées. Reproches amplifiés par l’absence de prévention.
Vous devez sûrement vous en douter, la question de l’égalité a également été au centre des griefs émis par l’ONG. Quand bien même le gouvernement a élaboré un plan d’action pour l’égalité (2017-2021), l’ADFM souligne sa désapprobation : « Sans institutionnalisation du principe d’égalité, tout plan d’action et tout programme sont condamnés à se transformer en monument de bonne intention et en simple slogan ». Preuve en est, la loi portant sur la création de l’instance de parité et de lutte contre toutes les formes de discrimination, promulguée le 8 août 2017, mais dont les membres n’ont toujours pas été désignés, selon l’Association en question.
Enfin, l’ADFM attire l’attention sur la suppression du mariage des mineures d’une part et l’article portant sur la déchéance de la garde à la mère divorcée qui contracte un nouveau mariage, d’autre part.
Voilà donc les différentes doléances émises par l’Association démocratique des femmes marocaines. Dorénavant, il sera intéressant de voir si elles seront entendues. Même si au fond, et au risque de nous répéter, il est affligeant de mettre sur la table ce genre de sujets, qui ne devrait pas en être un. Car pour paraphraser Gandhi : «Homme et femme, aucun d'eux ne peut vivre sans l'aide indispensable de l'autre».