Prétextant des mêmes causes fallacieuses que celles usitées aujourd’hui par lui, Israël a donné, dès janvier dernier, la pleine mesure de sa barbarie en tirant comme des lapins sur les populations civiles de cette plus grande prison à ciel ouvert du monde qu’est la Bande de Gaza.
Non seulement 19 Palestiniens ont été froidement assassinés par ses troupes, mais l’Etat hébreu a bouclé totalement ce territoire palestinien, privant de carburants, de médicaments et de produits alimentaires 1,5 million d’habitants qui n’eurent d’autre recours que de forcer la frontière avec l’Egypte pour se ravitailler.
Depuis lors, rien n’a changé. Hormis le fait que Le Caire a complètement bouclé ses frontières, poussant les Gazaouis à faire ce que font les taupes, c’est-à-dire à creuser des galeries souterraines vers le pays des Pharaons afin de pouvoir s’y approvisionner.
Au vu et au su de tout le monde, Israël a persévéré dans son génocide, fort du soutien indéfectible et inébranlable de son grand mentor que fut l’ancien président américain George Bush et de la faiblesse ainsi que de la désunion d’un monde arabe plus préoccupé par les luttes de ses édiles pour se maintenir au pouvoir que par une quelconque volonté d’agir sur le cours des évènements.
Entamée par un bain de sang, l’année se complaira, en tirant sur sa fin, à compter le nombre de morts que l’actuelle agression israélienne sème à Gaza. Toujours au vu et au su de beaucoup de gouvernants et avec la bénédiction, parfois tacite, de certaines personnes dont le silence assourdissant témoigne de la profonde compromission.