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La visite à Bruxelles qui s’étale du 22 au 26 avril permettra aux journalistes marocains non seulement d’assister aux travaux des commissions du Parlement européen, mais aussi d’avoir des rencontres avec des responsables européens sur des thèmes intéressant le Maroc tels que la question de notre intégrité territoriale, le dossier de l’accord de pêche ou encore celui des relations commerciales entre l’Europe et le Royaume. Il sera également question de débattre de la question des droits de l’Homme et de la coopération bilatérale dans différents domaines.
L’Europe demeure le premier partenaire du Maroc à plusieurs niveaux et la proximité géographique a fait de notre pays un allié stratégique pour plusieurs pays d’Europe comme la France ou l’Espagne pour ne citer que ces deux cas. Le statut avancé que l’Europe a accordé à Rabat pour une intégration progressive du marché de l’Union est une preuve de confiance dans l’avancée du Maroc en matière de réformes politiques, de droits de l’Homme mais également une confiance dans les réformes économiques qui ont pour objectif la cohésion sociale et la lutte contre la pauvreté. Autant de réformes qui ont été entamées avec l’avènement du gouvernement d’alternance d’Abderhmane Youssoufi.
Aujourd’hui, l’Europe est prête à aller plus loin dans l’approfondissement de ses relations avec le Maroc. «Le futur accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) entre le Maroc et l’UE va au-delà de la simple notion de libéralisation des échanges commerciaux et de suppression des droits de douane», a estimé le commissaire européen en charge de la Politique de voisinage et de l’élargissement, Stefan Fule. Pour lui, il s’agit d’un accord qui vise l’harmonisation graduelle du cadre législatif et réglementaire marocain avec l’acquis communautaire dans plusieurs domaines liés afin d’atteindre une intégration économique plus étroite, une réduction des obstacles non tarifaires et une protection accrue des investissements. C’est dans cet état d’esprit de coopération plus élargie et une conjoncture mondiale difficile qui réclame un approfondissement des partenariats régionaux que débute la visite des journalistes marocains à l’Union européenne.