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En effet, la rentrée scolaire n’a pas été du même acabit pour tout le monde. Contrairement aux autres écoliers, ceux qui souffrent de handicap mental ont eu la mauvaise surprise de voir les portes de leurs établissements closes. « Plusieurs centres spécialisés et classes intégrées gérés par les associations sont momentanément fermés faute de moyens financiers. Environ 4000 écoliers seraient ainsi concernés », a indiqué à nos confrères du huffpostmaghreb, Sabah Zemmama Tyal, présidente de l’UNAHM. Un constat confirmé par le communiqué émanant de l’UNAHM qui fustige «la mauvaise gestion et le non-paiement, dans les délais, par le ministère de la Famille, de la Solidarité, de l‘Egalité et du Développement, partiellement ou totalement, de la subvention d’appui à la scolarité des années 2016, 2017 et 2018 ».
Une situation délicate qui a engendré de multiples revendications, lesquelles ont reçu un assourdissant silence comme unique réponse. D’où le sit-in comme dernier recours pour faire entendre les doléances de l’UNAHM à l’instar de celui organisé en 2014, et qui a été couronné d’un franc succès, comme l’a révélé la présidente de l’UNAHM aux mêmes interlocuteurs : « Ce fut une réussite dans la mesure où cela avait mobilisé de nombreuses associations, avec une solidarité palpable. Nous parlions le même langage ». Et de nuancer : « Des choses ont pu être dites d’une seule et même voix. Mais pas du tout entendues. Aucune revendication n’avait eu de suite favorable ».
L’impression qui prime est celle d’un jour sans fin. Ce sont toujours les mêmes causes et les mêmes problèmes qui reviennent en boucle. Un cercle vicieux, alimenté par l’absence de moyens financiers, de plus en plus difficiles à mobiliser, à chaque fois qu’il s’agit de l’intérêt des handicapés. Cette révoltante réalité contribue à l’installation d’un climat délétère, ou pis, une résignation. «Au jour d’aujourd’hui nous constatons que les problèmes de ce secteur sensible de notre société ne font que s’amplifier. Tout cela a engendré un climat de détresse et d’épuisement chez tout le monde, acteurs sociaux, professionnels, familles et personnes en situation de handicap mental. Nous invitons les associations œuvrant dans le domaine du handicap ainsi que les acteurs de la société civile à venir soutenir et défendre cette noble cause», conclut le communiqué, dans une manière d’espérer, encore une fois, que le salut des personnes en situation de handicap mental passera par la solidarité.