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L’Etat français devrait apporter 6 milliards d’euros de prêts à PSA et Renault, pour soutenir une filière automobile en pleine déconfiture. Les deux constructeurs devraient en échange s’engager sur l’emploi, le soutien à leurs sous-traitants et la limitation des dividendes. Les deux marques françaises se seraient engagées à ne pas fermer de site dans l’Hexagone.
Nicolas Sarkozy devrait annoncer, hier mardi, les détails du plan de soutien à la filière automobile française et à ses deux fleurons, Renault et PSA Peugeot Citroën, selon des informations concordantes du Figaro et des Echos. Finalement, et compte-tenu de la fragilité actuelle du secteur, c’est le haut de la fourchette “5 à 6 milliards d’euros” évoquée précédemment par le Premier ministre François Fillon qui serait retenue.
Ces six milliards d’euros seraient octroyés via des “prêts bonifiés sur 5 ans”, c’est-à-dire à des taux plus avantageux que ceux dont peuvent bénéficier les deux constructeurs actuellement. Le Figaro évoque des niveaux de 6 à 7% contre 11 à 12% actuellement consentis par les banques. Mais ces prêts seront également assortis de clauses de retour à meilleure fortune. Même si les besoins en liquidités de la marque au losange semblent supérieurs, les prêts devraient bénéficier à parité aux deux constructeurs. Sous ce montage, l’Etat ne prendrait pas de participation dans le capital de l’un ou de l’autre, comme cela avait pu être évoqué (il figure déjà à celui de Renault).