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Selon des sources de l’Appel de Rabat, la méthodologie de l’islamiste Choubani, n’a pas laissé de choix à plusieurs composantes de la société civile. Et d’ajouter qu’au début, tous les boycotteurs avaient bien accueilli cette initiative de dialogue national. Mais au fil du temps, constatent-ils, l’on avait remarqué certaines défaillances qui ont miné l’esprit même du dialogue.
Des séances de discussions avaient ainsi réuni autour de la même table le président nommé, Smail Alaoui, et plusieurs associations, notamment les plus imposantes. De nombreuses idées ont été avancées. Le problème est qu’en parallèle, Choubani et son « équipe » concoctaient une autre démarche. Ainsi, l’esprit ayant régi l’initiative, pourtant louable, n’a pu sortir de son étroitesse et de son caractère clanique, soutiennent les détracteurs de Choubani. La mentalité du contrôleur, du partisan, du « plus rusé », expliquent-ils, a dominé les phases préparatoires. La bonne foi d’un président, respecté du reste, n’avait pas suffi pour mettre sur les rails un train qui a raté son départ. « Le projet de par son ampleur et son impact pour mettre en place une vision et une stratégie nationale en la matière, était tant attendu, mais les démarches suivies informaient sur une méthodologie obsolète, individuelle et hégémonique », confie, à Libé, un membre de l’Appel de Rabat qui tient aujourd’hui une réunion pour décider des modalités appropriées face à l’entêtement de Choubani. Ce dernier ne s’attendait peut-être pas au retrait de tant de personnalités de la société civile comme dans la recherche et les études. Mohamed Tozy, Abdellah Saaf, Najat Mjid … et the last but not the least le bâtonnier Abderrahim Jamii qui a dit haut ce que certains disent bas dans les salons. Ceci sans oublier la décision du Bureau politique de l’USFP de se retirer de tous les dialogues initiés par le gouvernement. Un regret peut-être, c’est de voir un homme de la trempe de Smail Alaoui chapeauter un dialogue où l’on entend qu’une seule voix !