C’est d’ailleurs ce qui vient d’être prouvé grâce à la réaction du premier responsable de la province de Khénifra qui faisait suite à la publication dans nos colonnes de deux articles intitulés : « Khénifra vit au ralenti » et « Khénifra contemple ses maquettes » .Ces deux articles ont interpellé les autorités locales de la province qui ont tenu en la personne de M. le gouverneur à apporter des précisions complémentaires autour du sujet de la mise à niveau et du programme de développement lancé par le Souverain lors de sa visite à la province, voilà plus d’une année.
Ainsi M.Hajjir, gouverneur, de la province, a tenu dans une lettre adressée à Libé à expliquer les raisons d’un retard dans ledit programme et à apporter un complément d’informations pour plus de précision et de transparence. C’est une initiative louable, d’autant plus que celle-ci s’est faite dans la prédisposition et le souhait d’instaurer un dialogue voire un partenariat avec tous les acteurs de la société civile et la presse pour l’intérêt de la ville et de la province qui nous anime à Libé et le développement de la région tant souhaité par les Khénifris, surtout après de la visite S.M Mohammed VI. Khénifra n’a que trop enduré les polémiques stériles et l’indifférence de certains représentants de l’autorité qui font obstacle à l’émancipation de toute une région et conseillés par certains adeptes de la zizanie et nostalgiques d’une ère révolue comme c’est le cas actuellement du comportement du représentant d’une agence très officielle.
Procédures financières et administratives, travaux sur une infrastructure vétuste, contraintes météorologiques et techniques sont les principaux obstacles pour la mise à niveau de la ville de Khénifra : Paroles de gouverneur. Mais selon le premier responsable provincial à Khénifra, ce qui a eu un impact réel sur le déroulement des travaux concernait la question des visas de la trésorerie. Procédure sur laquelle se sont greffées deux interprétations que proposent l’Intérieur et le ministère des Finances. Dont acte !