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"J'ai hypothéqué ma propriété": comme Francis Ford Coppola pour "Megalopolis", Kevin Costner a engagé ses fonds propres dans "Horizon: An American saga", présenté dimanche au Festival de Cannes, western qui veut se décliner en plusieurs volets ambitieux.
"Personne (à Hollywood) n'était enthousiaste à l'idée de faire ces films. Ils m'ont dit: +faisons-en un et voyons comment ça se passe. Personne n'en fait même deux, Kevin. Pourquoi en fais-tu quatre ?+", a raconté à l'AFP l'acteur-réalisateur, qui avait marqué les esprits avec "Danse avec les loups" en 1990.
"Donc, à un moment, j'ai juste dit: +OK, je vais le faire moi-même+. Et j'ai hypothéqué ma propriété, j'ai réuni l'argent. Il n'y a plus aucune excuse, ce sont mes décisions. Si ça ne vous plaît pas, vous pouvez venir vous plaindre auprès de moi".
Selon la presse américaine, le budget du film, présenté hors compétition à Cannes, s'élève à 100 millions de dollars.
Pour "Megalopolis", film qui a sévèrement divisé la critique, entre testament et ratage, Francis Ford Coppola aussi a vendu ses biens à hauteur de 120 millions de dollars.
Costner est revenu sur "l'aventure" de son projet "fou": "J'ai commencé le script en 1988. Ça devait se faire en 2003. Mais, au dernier moment, le studio n'en a plus voulu. J'étais vraiment déçu car +Open range+ (western qu'il a réalisé, sorti la même année, NDLR) avait vraiment bien marché".
"Je suis un peu un outsider et je ne sais pas exactement pourquoi", s'est interrogé l'interprète de "JFK", 69 ans. "Probablement parce que je ne veux pas que les gens manipulent l'histoire que je veux raconter et que je suis prêt à tenir tête et à dire non".
Impliqué dans plusieurs westerns comme acteur et/ou réalisateur ("Silverado", "Wyatt Earp" ou "Open range"), l'Américain s'est dit "tellement excité de pouvoir venir à Cannes".
«Ça a peut-être aidé (pour la visibilité), avec une telle place dans la programmation ce week-end. Je rêvais de venir ici et d'apporter mon propre film (...) Je suis tellement content que Cannes ait conservé ses traditions et d'avoir la chance d'en faire partie".
"Nous sommes une nation d'armes et nous avons tout réglé avec des armes depuis nos débuts", a encore commenté celui qu'on voit fusil en mains sur des visuels du film.
Costner s'est enfin montré attaché à dépeindre "correctement" les Amérindiens au cinéma, ajoutant que pendant la conquête de l'Ouest, ces peuples avaient été malheureusement "simplement effacés".
Par ailleurs, Rachida Dati, ministre de la Culture en France, a lui remis les insignes d'officier des arts et des lettres dimanche à Cannes.
"Personne (à Hollywood) n'était enthousiaste à l'idée de faire ces films. Ils m'ont dit: +faisons-en un et voyons comment ça se passe. Personne n'en fait même deux, Kevin. Pourquoi en fais-tu quatre ?+", a raconté à l'AFP l'acteur-réalisateur, qui avait marqué les esprits avec "Danse avec les loups" en 1990.
"Donc, à un moment, j'ai juste dit: +OK, je vais le faire moi-même+. Et j'ai hypothéqué ma propriété, j'ai réuni l'argent. Il n'y a plus aucune excuse, ce sont mes décisions. Si ça ne vous plaît pas, vous pouvez venir vous plaindre auprès de moi".
Selon la presse américaine, le budget du film, présenté hors compétition à Cannes, s'élève à 100 millions de dollars.
Pour "Megalopolis", film qui a sévèrement divisé la critique, entre testament et ratage, Francis Ford Coppola aussi a vendu ses biens à hauteur de 120 millions de dollars.
Costner est revenu sur "l'aventure" de son projet "fou": "J'ai commencé le script en 1988. Ça devait se faire en 2003. Mais, au dernier moment, le studio n'en a plus voulu. J'étais vraiment déçu car +Open range+ (western qu'il a réalisé, sorti la même année, NDLR) avait vraiment bien marché".
"Je suis un peu un outsider et je ne sais pas exactement pourquoi", s'est interrogé l'interprète de "JFK", 69 ans. "Probablement parce que je ne veux pas que les gens manipulent l'histoire que je veux raconter et que je suis prêt à tenir tête et à dire non".
Impliqué dans plusieurs westerns comme acteur et/ou réalisateur ("Silverado", "Wyatt Earp" ou "Open range"), l'Américain s'est dit "tellement excité de pouvoir venir à Cannes".
«Ça a peut-être aidé (pour la visibilité), avec une telle place dans la programmation ce week-end. Je rêvais de venir ici et d'apporter mon propre film (...) Je suis tellement content que Cannes ait conservé ses traditions et d'avoir la chance d'en faire partie".
"Nous sommes une nation d'armes et nous avons tout réglé avec des armes depuis nos débuts", a encore commenté celui qu'on voit fusil en mains sur des visuels du film.
Costner s'est enfin montré attaché à dépeindre "correctement" les Amérindiens au cinéma, ajoutant que pendant la conquête de l'Ouest, ces peuples avaient été malheureusement "simplement effacés".
Par ailleurs, Rachida Dati, ministre de la Culture en France, a lui remis les insignes d'officier des arts et des lettres dimanche à Cannes.