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Dans son message en l’occasion, le Secrétaire général de l’ONU affirme que les solutions commencent par des mesures modestes que tout un chacun peut prendre pour changer le mode de fonctionnement de nos villes. "Nous devons réduire la quantité de déchets que nous produisons, et, en même temps, commencer à considérer ces déchets comme des ressources précieuses, qui peuvent être réutilisées et recyclées, y compris pour produire de l’énergie", a-t-il relevé.
Confronté à des changements profonds découlant de mutations socioéconomiques se traduisant par une urbanisation accélérée, le Maroc célèbre cette journée sous le signe des réformes et chantiers structurants engagés dans l'objectif de remédier aux dysfonctionnements du système urbain et garantir les conditions d'une vie digne pour tous.
Les programmes initiés mobilisant les efforts des différents acteurs et instances autour d’objectifs clairement définis et partagés par tous, ont permis de réduire le déficit en logements de 1.200.000 unités en 2002 à 400.000 unités en 2018.
En chiffres, depuis 2004, un total de 59 villes sur les 85 conventionnées ont été déclarées sans bidonvilles contribuant à l’amélioration des conditions de vie de plus de 1,5 million d’habitants.
En outre, la mise à niveau de quartiers sous-équipés et non réglementaires a permis de généraliser l’accès aux équipements et infrastructures de base, améliorant les conditions de vie de 1,6 million de ménages, soit près de 8 millions d’habitants.
Le traitement de l’habitat menaçant ruine constitue l'une des autres priorités des pouvoirs publics, étant donné qu’il concerne la sécurité des citoyens. 43.697 bâtisses ont ainsi été recensées, 27.000 ont été conventionnées, et font l’objet d’une attention particulière de l’ensemble des acteurs concernés. Ces efforts visant à améliorer les conditions de vie sont servis par des dispositifs d’accompagnement innovants dont de nombreux pays, notamment africains, tentent de s’inspirer.
Pour accompagner la dynamique enclenchée depuis des années en matière d'habitat social, la mobilisation du foncier public et le développement du partenariat avec le secteur privé ont permis d’accroître les capacités de production et d'impulser un secteur clé de l’économie nationale.
Dans le même contexte, le Fonds Solidarité habitat et intégration urbaine, alimenté par des taxes parafiscales prélevées sur le secteur et réinjectées dans son activité, facilite grandement l’accès au financement du logement, particulièrement des ménages à revenu modeste et irrégulier.
Au volet de l'encadrement technique du secteur, le ministère de tutelle a entrepris des actions visant l’amélioration du processus de production du logement sur le plan de la sécurité, de la qualité et de la durabilité à travers le renforcement de l’arsenal réglementaire et normatif, la qualification et la classification des entreprises intervenant dans le secteur, la normalisation des matériaux de construction et la promotion de l’efficacité énergétique dans le bâtiment.
Tout en valorisant les acquis accumulés d'année en année, le ministère de tutelle se penche sur les défis nouveaux en matière essentiellement de qualité, de développement de l’offre de logements en direction des différentes catégories, de lutte contre toutes les formes d’insalubrité dans une logique d'urbanisation durable et inclusive.