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Il s'agit d'un débrayage de 24 heures observé à l'échelle nationale et initié par neuf syndicats, représentant grands et petits taxis, pour exiger l'accélération de la mise en œuvre des doléances de leur cahier revendicatif dont certains points revêtent un caractère urgent.
Les taximen réclament la libéralisation du secteur, la fin de l'économie de rente, la mise en place d'un contrat-type, la révision du système d'assurance pour les taxis, l'exonération de la TVA, ainsi que le droit à la protection sociale et à la retraite.
Pour Mustafa Lkihal, président de la Fédération nationale des taxis et de transport (FNTT), les problèmes qui touchent le secteur ont atteint des seuils alarmants et cette grève n'est que l'expression légitime du ras-le-bol des chauffeurs.
Le président de la FNTT a indiqué que les conducteurs de taxis sont encore dans l'attente de la mise en place d'un contrat-type liant les détenteurs d'agrément et les chauffeurs et la révision du système d'octroi d'agréments.
Les automédons estiment qu'en l'absence d'un contrat entre les deux parties, dont les clauses seraient garanties par le ministère de l'Intérieur, leurs droits ne seront pas respectés et aucune transparence ne sera possible dans le secteur.
Cette transparence est également fortement demandée au niveau du système d'attribution des agréments, géré par le ministère de l'Intérieur.
Les professionnels pensent que si ces rentes sont en principe attribuées à des gens dans le besoin, elles font aujourd'hui l'objet de privilège de certains hauts responsables politiques et administratifs. A cet effet, ils demandent au ministère de l'Intérieur de réadapter le système du quota au profit des anciens chauffeurs.
Par ailleurs, les chauffeurs ont appelé le ministère de la Justice à mettre en œuvre la commission ad hoc prévue par le Code de la route, chargée de déterminer les responsabilités en cas d'accident grave ou mortel.
Pour plusieurs observateurs, les revendications des syndicats et des associations représentant grands et petits taxis risquent de ne pas trouver un écho favorable immédiat du fait de la multiplicité des partenaires et la non structuration du secteur.
Pourtant, cette pléthore de syndicats (24) dispose d’un pouvoir non négligeable au niveau national et constitue un lobby très fort. Ainsi l'expérience a prouvé que souvent, ce sont eux qui se livrent à des démonstrations de force. Dernière en date : l'exemption de l'obligation du port de la ceinture de sécurité en ville.
Mais le plus spectaculaire reste celui de la hausse du prix de la course des grands taxis à Casablanca décidée il y a quelques années: de 3,50 à 4 DH pour certains trajets en ville et de 10 à 11 pour Casa - Mohammedia.
Pourtant, cette force de frappe paraît contradictoire avec son incapacité à mettre en œuvre ses revendications, estiment ces experts.