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Ces chiffres ont été révélés par Benacer Boulaajoull, secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), Youssef Draiss, directeur général de Casa Transports, et Philippe Ratto, directeur général de RATP Dev Casablanca, lors d’une présentation, datée de mardi, du plan d’action destiné à la sécurité du tramway dont les accidents coûtent la somme de 12 millions de dirhams annuellement.
Fort d’une campagne de communication sans précédent, ce plan a pour finalité de renforcer l’attention des usagers de la route aux abords des lignes de tramway, comme l’a indiqué la RATP Dev, filiale de l’opérateur de transport de Paris et sa région, à qui Casa Transports, l’autorité organisatrice de Casablanca, a renouvelé sa confiance, le 13 décembre dernier, pour l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau de tramway pour un peu plus d’une décennie.
Le premier des trois volets dudit plan d’actions se base sur l’identification des zones les plus accidentogènes dans le but d’améliorer la sécurité avec de nouveaux aménagements urbains, en l’occurrence au niveau du Marché central et des boulevards Sidi Maarouf et Okba Ibnou Nafii. Le deuxième volet, quant à lui, concerne l’organisation de réunions mensuelles sur le thème de la sécurité, en présence de représentants de la police ainsi que ceux de Casa Transports et RATP Dev Casablanca. Et pour finir, des campagnes de sensibilisation seront lancées auprès des jeunes dans les établissements scolaires. Le tout sera porté par une communication aussi originale que tape-à-l’œil, et notamment grâce à l’analogie utilisée.
En partant du principe qu’une rame de tramway pèse 100 tonnes, la campagne lancée par le CNPAC met en scène un troupeau d’une quinzaine d’éléphants au pas de charge sur des affiches en 4 par 3, prochainement placardées dans toute la cité. Cette communication est nécessaire au regard du danger que représente un tramway en mouvement et surtout sa distance de freinage. En effet, une rame roulant à 50 km/h a besoin d’au moins 120 mètres pour s’immobiliser.
Ainsi, les piétons et tous les usagers de la route sont donc appelés à prendre conscience des risques liés à des rames en mouvement ainsi qu’à mieux connaître les contraintes de freinage dues au poids du tramway. La prudence et la vigilance à proximité du tramway et de sa plate-forme s’imposent donc. Justement, l’imprudence des piétons, des automobilistes ou des deux-roues serait la principale cause du taux moyen annuel des accidents à Casablanca qui est de 0,40/10.000 km. Il faut aussi souligner que le non-respect du Code de la route par les Casablancais est aussi source d’accidents, mais cet aspect représente un mal profond dans notre société, qui va bien au-delà du prisme « tramway ».
Enfin, le communiqué a tenu à souligner le dispositif de sécurité permanent, mettant en action 300 collaborateurs au service de la sécurité des voyageurs. Le poste de commande centralisé serait caractérisé par un dispositif de 460 caméras de surveillance et une brigade dédiée composée de 40 agents de police.