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Hausse sensible de l’encours et des charges de la detteRéduction de 46,9% des dépenses de compensation sans réallocation des économies vers l’investissementJeudi 24 Juillet 2014
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Pour retrouver l’équilibre budgétaire ou du moins réduire le déficit du Trésor, l’Exécutif a opté pour une cure d’austérité qui a touché la quasi-totalité des budgets ministériels, une politique de décompensation à travers l’indexation des produits des carburants et une hausse de la pression fiscale. Néanmoins, les résultats ont été peu probants durant la première moitié de l’exercice en cours. D’après le bulletin mensuel des statistiques des finances publiques du mois de juin, sur la base «des recettes encaissées et des dépenses émises, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 23,6 MMDH à fin juin 2014, contre 36,9 MMDH un an auparavant, soit une baisse de près de 36%. Une baisse qui n’a, néanmoins, pas empêché le Trésor de continuer à recourir au marché intérieur de la dette. En effet, compte tenu d’un besoin de financement de 25,5 MMDH contre 40 MMDH à fin juin 2013 et d’un flux net positif de 7,2 MMDH du financement extérieur contre 7,6 MMDH un an auparavant, le Trésor a eu recours au financement intérieur pour un montant de 18,3 MMDH contre 32,4 MMDH à fin juin 2013. Dans le détail, le département de Noureddine Bensouda indique que ce financement intérieur résulte notamment, du recours au marché des adjudications pour un montant net de 15,5 MMDH contre 30,7 MMDH un an auparavant, de la hausse des dépôts au Trésor de 1,9 MMDH contre une baisse de 5,6 MMDH à fin juin 2013 et de la reconstitution des disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib pour 744 MDH contre une ponction de 1,6 MMDH à fin juin 2013. En ce qui concerne les dépôts au trésor, ledit bulletin souligne qu’ils ont atteint 44,7 MMDH à fin juin 2014, en augmentation de 1,9 MMDH par rapport à leur niveau à fin décembre 2013. L’encours de la dette intérieure s’est élevé ainsi à 430,4 MMDH, en hausse de 3,9% par rapport à son niveau à fin décembre 2013. Ceci a été imputé au recours du Trésor au marché des adjudications pour un montant net de 15,5 MMDH résultant de souscriptions pour 69,3 MMDH et de remboursements pour 53,8 MMDH contre un recours pour un montant net de 30,7 MMDH un an auparavant résultant de souscriptions pour 85,5 MMDH et de remboursements pour 54,8 MMDH. Notons également que le besoin de financement du Trésor a été couvert à hauteur de 28% par le recours aux financements extérieurs, constitués de l’emprunt de 1 milliard d’euros souscrit sur les marchés financiers internationaux en juin, net des remboursements effectués à hauteur de 4,3 MMDH – et 72% par les financements extérieurs. Par ailleurs, il est à noter que le Trésor a bénéficié d’une hausse importante des recettes ordinaires, qui se sont établies à 103,6 MMDH, supérieure de 3,6% par rapport à fin juin 2013. Cette évolution s’explique par une hausse des recettes fiscales de 4,8% à 91,9 MMDH, soutenues par la hausse de 6,5% des recettes douanières et de 4% de la fiscalité domestique, tandis que la tendance à la baisse des recettes non fiscales se poursuit (-7% à 10,3 MMDH). Les recettes douanières qui s’élèvent à 27,8 MMDH, sont tirées par la hausse de 17,5% de la TIC sur les produits énergétiques (7,4 MMDH) et celle de la TVA à l’import de 4,1% (16,7 MMDH), en dépit de la diminution des droits de douanes de 1,6%. Côté dépenses, ces dernières se sont établies à 155,7 MMDH, en hausse de 6%, du fait d’une hausse des dépenses d’investissement de 14% et de celles des charges de la dette de 61,9%, alors que les dépenses de fonctionnement sont en baisse de 8,2%. Faisant preuve de docilité à l’égard des institutions internationales, le gouvernement a donc pu résorber plus du tiers (36%) de son déficit par rapport à l’an dernier, grâce à la réduction de 46,9% des dépenses de compensation sans pourtant gagner le défi de réallocation de ces économies vers l’investissement.
Mohammed Taleb
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