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Au terme de l’exercice écoulé, l’encours des opérations s’élève à près de 14 MMDH, fait ressortir le rapport annuel 2016 de l’AMMC, le premier depuis la transformation du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) en Autorité, rapporte la MAP.
A l’exception du 1er trimestre 2016, les banques sont les premiers emprunteurs alors que les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) sont les principaux prêteurs, lit-on dans le rapport de l’AMMC au titre de l’exercice 2016, récemment mis en ligne.
Les opérations de prêt de titres portent principalement sur les bons du Trésor (BDT) qui représentent à eux seuls près des deux tiers des titres prêtés en 2016, relève la même source.
Les obligations et les certificats de dépôt ont également fait l’objet d’opérations de prêt avec des parts respectives de près de 19% et 11%. Le prêt sur actions n'a pour sa part, porté que sur 1% du volume total, a-t-elle ajouté.
Le rapport, qui a été présenté au chef du gouvernement conformément aux dispositions du Dahir n°1-13-21 portant loi n°43-12, note aussi que la durée moyenne pour une opération de prêt de titres varie entre 2 et 24 semaines en fonction du type d’instrument financier.
Le prêt de titres est un contrat par lequel une partie remet en pleine propriété à une autre partie, moyennant une rémunération convenue, des titres inscrits à la Bourse, des titres de créance négociables (TCN) ou des BDT, et par lequel l’emprunteur s’engage irrévocablement à restituer les titres et à verser la rémunération au prêteur à une date convenue entre les deux parties.
A l’appui de ce schéma de base, qui implique un transfert réel de propriété des titres, découle une variété d’utilisations possibles, plus ou moins large en fonction des législations en place et des conventions utilisées.
Le marché des prêts de titres est aujourd’hui au Maroc exclusivement de gré à gré, qui est la forme la plus répandue dans le monde. Toutefois, d’autres organisations existent, comme la gestion sous forme de pool proposée par certains dépositaires centraux ou même des plateformes de négociation électronique.
Le marché reste principalement animé par les banques et les OPCVM avec une concentration des opérations sur les BDT.