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Lundi 9 Août 2010
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Alors que des efforts sont déployés pour réduire les superficies cultivables de cannabis dans la région du Nord, certaines parties entendent étendre les exploitations de ce produit en usant de manœuvres frauduleuses, telles la déforestation, la coupe de bois avec des scies électriques, la provocation criminelle d'incendies et l'usage de produits chimiques. Après avoir célébré la disparition des dernières superficies de cannabis dans la province de Larache, l'on vient de vivre des scènes dramatiques dans d'autres provinces telles que Taounate, Chefchaouen et El Hoceima. Le but reste ainsi l'exploitation de ces nouvelles superficies pour la culture du cannabis. L'eau du château, destinée normalement à approvisionner les populations en eau potable, est détournée en vue d'irriguer ces superficies. Plusieurs rapports, lettres et communiqués ont été publiés sur les colonnes de la presse nationale, rapportant des informations relatives à cette situation. L'on a adressé également des lettres dans ce sens au Haut Commissariat aux eaux et forêts, à la ministre de l'Energie, de l'Eau et des Mines, au gouverneur de la province de Taounate et au président de la Cour des comptes. La réaction des autorités locales et centrales ainsi que des services relevant des eaux et forêts se fait toujours attendre. Une attitude due au laxisme voire à la complicité de certains agents d'autorité, expliquent des milieux associatifs de la région. Selon les mêmes sources, la mainmise de certaines personnes influentes concerne les zones de Khellad, Houtat Dlam, Berouaka, Sfasf, Bin Ldhour et Ounissa, relevant à la fois des provinces de Taounate, Chefchaouen et Hoceima. Et pour détourner la vigilance des commissions d'enquête, les concernés n'hésitent pas à procéder au changement de noms des zones susdites. Il est temps de mettre fin à ces feuilletons de mauvais goût.
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