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Tiré vers le haut par le sucre, le blé et l’huile de palme, «l’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 127,4 points en août, soit une hausse de 3,1% par rapport au mois de juillet et de 32,9% par rapport au même mois en 2020», a indiqué l’institution onusienne.
Dans le détail, avec une valeur moyenne de 120,1 points en août, l’indice FAO des prix du sucre a bondi de 9,6% (10,5 points par rapport à juillet), enregistrant ainsi son cinquième mois de hausse consécutive et son niveau le plus haut depuis février 2017.
Cette évolution est justifiée par les craintes au sujet des dégâts du gel sur les cultures au Brésil, le premier exportateur mondial de sucre, selon les explications de la FAO.
Dans son rapport, l’organisme international affirme toutefois que « de bonnes perspectives de production en Inde et dans l’Union européenne, ainsi que le recul des prix du pétrole brut et l’affaiblissement du réal brésilien, ont atténué cette hausse ».
En s’établissant en moyenne à 129,8 points en août, soit 4,3 points de plus qu’au mois de juillet et un niveau supérieur de 30,8 points à celui d’août 2020, l’indice FAO des prix des céréales a progressé de 3,4% par rapport au mois précédent.
Soulignons que «la baisse des prévisions concernant les récoltes dans plusieurs des principaux pays exportateurs a fait grimper les prix mondiaux du blé de 8,8% par rapport au mois dernier», comme l’a indiqué l’institution spécialisée des Nations unies notant, en revanche, que les prix du maïs se sont inscrits en baisse de 0,9%, tandis que ceux du riz ont continué sur leur tendance haussière.
Avec une moyenne de 165,7 points en août, l’indice FAO des prix des huiles végétales a progressé de 6,7% en raison principalement de la hausse des prix internationaux de l’huile de palme qui retrouve leurs plus hauts niveaux historiques.
Selon les données de la FAO, en août dernier, les cours de l’huile de colza et de l’huile de tournesol ont également enregistré une progression.
Les prix de l’huile de colza ont bénéficié d’une forte demande dans l’Union européenne, en raison du resserrement des disponibilités mondiales prévu ; tandis que ceux de tournesol ont évolué du fait des disponibilités exportables limitées dans la région de la mer Noire.
S’agissant des cours de la viande et des produits laitiers, les données récoltées montrent qu’ils ont connu des fortunes différentes au cours du mois d’août dernier.
«L’indice FAO des prix de la viande a légèrement augmenté en août ». Il s'est ainsi établi en moyenne à 112,5 points, ce qui porte l’indice à 20,3 points (22,0%) de plus que son niveau enregistré l’année dernière, à la même période, a expliqué la FAO.
Cette évolution est liée aux importants achats réalisés par la Chine, qui ont soutenu les prix de la viande d’ovins et de la viande de bovins, et à la forte demande à l’importation en Asie de l’Est et au Moyen-Orient qui a, de son côté, tiré les prix de la volaille vers le haut, selon le rapport de l’institution.
De sont côté, l’indice FAO des prix des produits laitiers a affiché une valeur moyenne de 112,5 points en août, en légère hausse par rapport à juillet.
Ce recul s’explique par la baisse des cours internationaux des laits en poudre due à la faiblesse de la demande mondiale à l’importation et la hausse saisonnière des disponibilités exportables en Océanie qui a plus que compensé l’augmentation des prix du beurre et du fromage, précise-t-on dans ledit rapport.
Alain Bouithy