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Les participantes à une conférence organisée, vendredi au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat, dans le cadre de la 11ème édition du Festival Visa for Music, ont plaidé pour la réduction des disparités entre les sexes dans l’industrie musicale.
Placée sous le thème "Inclusion et diversité dans l’industrie musicale: Rôle central des femmes dans l’autonomisation et le développement communautaire", cette conférence a été l'occasion pour des femmes issues du monde des industries musicales de mettre en lumière la représentativité des femmes dans ce secteur, les défis qu’elles rencontrent et les solutions possibles pour garantir un avenir plus inclusif et équitable.
Gwenaëlle Kerboul, directrice du programme de mentorat pour les femmes entrepreneuses "Mewem", a indiqué dans une déclaration à la MAP que les femmes font face à plusieurs obstacles dans ce secteur dont les inégalités salariales par rapport aux hommes, appelant les entreprises de cette industrie à renforcer l’inclusion des femmes, à la création d'une “culture financière” à même de sensibiliser les femmes aux mécanismes de défense afin d’améliorer leur situation ainsi qu’à une mutualisation des efforts entre les différentes parties prenantes.
Dans une déclaration similaire, Priscila Santana, responsable de la programmation du Festival SummerStage de New York, a estimé que le débat autour du genre dans l’industrie musicale s’impose avec acuité, compte tenu du nombre croissant de femmes travaillant dans ce domaine, déplorant par la même occasion le manque de sensibilisation autour des thématiques liées aux obstacles et aux défis rencontrés par les femmes dans ce secteur.
"A l’heure actuelle, nous constatons un certain changement marqué par le lancement de politiques et l’ouverture de débats à même de permettre aux femmes d’accéder aux postes de leadership dans les entreprises du secteur", a-t-elle souligné, appelant à un changement des mentalités et des cultures à l'origine de ces disparités.
Pour sa part, la fondatrice d’Arts Connect Africa, Katherine McVicker, est revenue sur les efforts de son réseau visant à renforcer la diversité et l’inclusion dans l’industrie musicale en faveur des femmes et à favoriser leur accès au leadership.
“Cette action revêt une importance cruciale”, a-t-elle estimé, plaidant pour un changement culturel afin d’encourager les femmes à s’engager dans ce domaine, tout en se focalisant sur la formation des nouvelles générations et le changement du regard porté sur les femmes.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 11ème édition de Visa For Music (20-23 novembre) est le rendez-vous incontournable des musiques d'Afrique et du Moyen-Orient, qui fait vibrer la ville de Rabat, en accueillant plus de 1000 professionnels de l'industrie musicale et plus de 500 artistes venus des quatre coins du monde.
Fondé en 2014 à l’initiative de l'Agence culturelle ANYA, cet événement est un véritable carrefour pour les acteurs de la scène musicale, proposant un programme adapté aux amateurs de musique comme aux curieux en quête de découvertes avec des rencontres, showcases, conférences et ateliers répartis dans différents lieux emblématiques de la ville de Rabat, tous situés à proximité les uns des autres.
Placée sous le thème "Inclusion et diversité dans l’industrie musicale: Rôle central des femmes dans l’autonomisation et le développement communautaire", cette conférence a été l'occasion pour des femmes issues du monde des industries musicales de mettre en lumière la représentativité des femmes dans ce secteur, les défis qu’elles rencontrent et les solutions possibles pour garantir un avenir plus inclusif et équitable.
Gwenaëlle Kerboul, directrice du programme de mentorat pour les femmes entrepreneuses "Mewem", a indiqué dans une déclaration à la MAP que les femmes font face à plusieurs obstacles dans ce secteur dont les inégalités salariales par rapport aux hommes, appelant les entreprises de cette industrie à renforcer l’inclusion des femmes, à la création d'une “culture financière” à même de sensibiliser les femmes aux mécanismes de défense afin d’améliorer leur situation ainsi qu’à une mutualisation des efforts entre les différentes parties prenantes.
Dans une déclaration similaire, Priscila Santana, responsable de la programmation du Festival SummerStage de New York, a estimé que le débat autour du genre dans l’industrie musicale s’impose avec acuité, compte tenu du nombre croissant de femmes travaillant dans ce domaine, déplorant par la même occasion le manque de sensibilisation autour des thématiques liées aux obstacles et aux défis rencontrés par les femmes dans ce secteur.
"A l’heure actuelle, nous constatons un certain changement marqué par le lancement de politiques et l’ouverture de débats à même de permettre aux femmes d’accéder aux postes de leadership dans les entreprises du secteur", a-t-elle souligné, appelant à un changement des mentalités et des cultures à l'origine de ces disparités.
Pour sa part, la fondatrice d’Arts Connect Africa, Katherine McVicker, est revenue sur les efforts de son réseau visant à renforcer la diversité et l’inclusion dans l’industrie musicale en faveur des femmes et à favoriser leur accès au leadership.
“Cette action revêt une importance cruciale”, a-t-elle estimé, plaidant pour un changement culturel afin d’encourager les femmes à s’engager dans ce domaine, tout en se focalisant sur la formation des nouvelles générations et le changement du regard porté sur les femmes.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 11ème édition de Visa For Music (20-23 novembre) est le rendez-vous incontournable des musiques d'Afrique et du Moyen-Orient, qui fait vibrer la ville de Rabat, en accueillant plus de 1000 professionnels de l'industrie musicale et plus de 500 artistes venus des quatre coins du monde.
Fondé en 2014 à l’initiative de l'Agence culturelle ANYA, cet événement est un véritable carrefour pour les acteurs de la scène musicale, proposant un programme adapté aux amateurs de musique comme aux curieux en quête de découvertes avec des rencontres, showcases, conférences et ateliers répartis dans différents lieux emblématiques de la ville de Rabat, tous situés à proximité les uns des autres.
Clôture en beauté
La 11ème édition du Festival Visa For Music s'est clôturée en beauté, samedi soir au Théâtre national Mohammed V, sur les rythmes de couleurs musicales variées. Ainsi, le public était au rendez-vous avec le duo Arkai des Etats-Unis, un groupe de musique électroacoustique innovant, composé de Jonathan Miron (violon) et de Philip Sheegog (violoncelle).
Le duo a délivré une performance musicale envoûtante, en chantant les morceaux originaux de leur album "Crossroads", alliant sonorités modernes, ambiances apaisantes et riffs puissants. Par la suite, le public a immergé dans une fusion de mélodies de la musique arabe classique, de sonorités folkloriques traditionnelles et des styles modernes tels que le rock et l'électronique du groupe jordanien "Albaitil Ashwai".
Caractérisé par une identité sonore originale et cohérente, le groupe trio composé de Qais Raja, Feras Arrabi et de Saif Abu Hamdan ont performé avec brio "Samaa" et "Asr Al Dalu" en parfaite symbiose avec leurs fans.
L'énergie de l'assistance a aussitôt monté crescendo avec le groupe "Moneka Arabic Jazz", composé de quatre artistes d'Irak et du Canada, qui ont livré un show époustouflant empreint d'ambiance débordante, à travers des hits mêlant le jazz et le blues avec des rythmes africains et des mélodies arabes.
Par leur fusion musicale captivante et multiculturelle, le groupe n'a pas manqué d'égayer le public r'bati par les styles musicaux variés de leurs titres "Aman" et "Ya Ghayeb".
Et pour clôturer la soirée en beauté, le groupe marocain "Urban Folklore" a fait voyager le public dans une fusion audacieuse de jazz, de musiques modernes, tout en intégrant des sonorités contemporaines, incarnées dans leur titre vedette "Phenomena". Salim Akki (batterie et chant), Hakim Belayachi (guitare électrique), Khalil Bensouda (basse), Michael Bougon (saxophone) et Mourad Belouadi (flûte) composent cette formation talentueuse.
La 11ème édition du Festival Visa For Music s'est clôturée en beauté, samedi soir au Théâtre national Mohammed V, sur les rythmes de couleurs musicales variées. Ainsi, le public était au rendez-vous avec le duo Arkai des Etats-Unis, un groupe de musique électroacoustique innovant, composé de Jonathan Miron (violon) et de Philip Sheegog (violoncelle).
Le duo a délivré une performance musicale envoûtante, en chantant les morceaux originaux de leur album "Crossroads", alliant sonorités modernes, ambiances apaisantes et riffs puissants. Par la suite, le public a immergé dans une fusion de mélodies de la musique arabe classique, de sonorités folkloriques traditionnelles et des styles modernes tels que le rock et l'électronique du groupe jordanien "Albaitil Ashwai".
Caractérisé par une identité sonore originale et cohérente, le groupe trio composé de Qais Raja, Feras Arrabi et de Saif Abu Hamdan ont performé avec brio "Samaa" et "Asr Al Dalu" en parfaite symbiose avec leurs fans.
L'énergie de l'assistance a aussitôt monté crescendo avec le groupe "Moneka Arabic Jazz", composé de quatre artistes d'Irak et du Canada, qui ont livré un show époustouflant empreint d'ambiance débordante, à travers des hits mêlant le jazz et le blues avec des rythmes africains et des mélodies arabes.
Par leur fusion musicale captivante et multiculturelle, le groupe n'a pas manqué d'égayer le public r'bati par les styles musicaux variés de leurs titres "Aman" et "Ya Ghayeb".
Et pour clôturer la soirée en beauté, le groupe marocain "Urban Folklore" a fait voyager le public dans une fusion audacieuse de jazz, de musiques modernes, tout en intégrant des sonorités contemporaines, incarnées dans leur titre vedette "Phenomena". Salim Akki (batterie et chant), Hakim Belayachi (guitare électrique), Khalil Bensouda (basse), Michael Bougon (saxophone) et Mourad Belouadi (flûte) composent cette formation talentueuse.