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Les autres militants sont toujours sur place. L’on met le point sur le planning de demain. Les jeunes, les enseignants, les syndicalistes, les femmes… toutes les catégories sont là. Chacun sait déjà ce qu’il a à faire le jour d’après. « Contrairement à ceux qui sont chassés des quartiers populaires, nous sommes bien accueillis là où l’on se rend, à la faveur de l’histoire de notre parti, sa crédibilité, mais aussi grâce à nos candidats qui sont connus et reconnus; les gens veulent bien réaliser un changement dans cette ville avec des noms crédibles, intellectuels et engagés », assure un militant et l’un des responsables de la campagne dans cette ville. Les salles du siège sont investies par de petites réunions. Dans la grande salle, où se côtoient les portraits des fondateurs Abderrahim Bouabid et Omar Benjelloun, le corps enseignant de l’Ittihad est en réunion de mobilisation. L’on se rappelle le rôle de cette catégorie de militants dans toutes les batailles de l’Ittihad. Le siège principal n’est pas le seul lieu de mobilisation. Les maisons des militants dans différents quartiers sont aussi des lieux de travail. Dans l’ancienne médina, l’autre tête de liste de l’USFP, Mohamed Ameur est en réunion. Pas de temps à perdre. La concurrence déloyale reste un handicap, mais la dynamique et la détermination des militants devaient bientôt l’emporter. Le bon feedback constaté tout au long de la campagne sème une grande confiance parmi les militants qui y croient profondément. Fès mérite le grand changement.