Ces autorités ont, en effet, toujours fermé les yeux sur l’essentiel. Elles n’ont presque jamais demandé à un quelconque organisateur de foires, salons, rencontres, débats et autres festivals de contracter, préalablement, une assurance à même de lui suppléer et, partant, d’indemniser les victimes éventuelles en cas de sinistre.
Il est, en effet, de notoriété publique qu’aucune des ONG ou entreprise de communication spécialisée, n’est assurée contre les éventuelles morts d’hommes et autres dommages collatéraux aussi graves.
Certes, de timides tentatives de professionnalisation du secteur ont été entreprises, mais elles ont débouché sur des décisions quasiment risibles au regard des dangers auxquels le public se trouve confronté lors des soirées artistiques, festivals, etc. Exemples : l’assurance souscrite contre les risques de dégâts que le concert de Rehanna aurait pu causer à la pelouse du complexe Mohammed V ou la couverture de la prime spéciale en cas de « hole-in-one » lors du Trophée Hassan II de Golf, etc.
Que dire sinon répéter que des quittances d’assurances en bonne et due forme devraient être exigées par les autorités publiques chaque fois qu’il s’agit d’organisation d’un événementiel destiné à nous instruire ou à nous distraire.