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Faire un doigt d’honneur est un droit fondamental car « cela fait partie de la liberté d’expression » même si ce n’est pas « poli », a récemment conclu un juge québécois dans un dossier de conflit de voisinage.
Une décision qui fait écho au tollé qui a suivi, en France, les bras d’honneur du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti mardi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Dans un jugement d’une trentaine de pages, daté du 24 février, un juge de la Cour du Québec a arbitré en faveur d’un homme accusé d’avoir harcelé et menacé son voisin avec qui il entretient une relation conflictuelle.
L’accusé, Neall Epstein, un enseignant et père de deux enfants, avait été arrêté par la police en mai 2021 pour avoir menacé et fait deux doigts d’honneur à l’encontre de son voisin, dans une ville de la banlieue de Montréal.
« Ce n’est pas un crime de faire un doigt d’honneur à quelqu’un », a souligné le juge dans sa décision.
D’après le juge, « offenser quelqu’un n’est pas un crime. Cela fait partie de la liberté d’expression » or celle-ci est « un droit fondamental inscrit dans la Charte des droits et libertés, qui appartient à tous les Canadiens ».
« Ce n’est peut-être pas civil, ce n’est peut-être pas poli, ce n’est peut-être pas digne d’un gentleman. Néanmoins, cela n’entraîne pas de responsabilité pénale », a-t-il déclaré.
Une décision qui fait écho au tollé qui a suivi, en France, les bras d’honneur du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti mardi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Dans un jugement d’une trentaine de pages, daté du 24 février, un juge de la Cour du Québec a arbitré en faveur d’un homme accusé d’avoir harcelé et menacé son voisin avec qui il entretient une relation conflictuelle.
L’accusé, Neall Epstein, un enseignant et père de deux enfants, avait été arrêté par la police en mai 2021 pour avoir menacé et fait deux doigts d’honneur à l’encontre de son voisin, dans une ville de la banlieue de Montréal.
« Ce n’est pas un crime de faire un doigt d’honneur à quelqu’un », a souligné le juge dans sa décision.
D’après le juge, « offenser quelqu’un n’est pas un crime. Cela fait partie de la liberté d’expression » or celle-ci est « un droit fondamental inscrit dans la Charte des droits et libertés, qui appartient à tous les Canadiens ».
« Ce n’est peut-être pas civil, ce n’est peut-être pas poli, ce n’est peut-être pas digne d’un gentleman. Néanmoins, cela n’entraîne pas de responsabilité pénale », a-t-il déclaré.