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Le rapport fait ainsi remarquer que le faible taux d’exploitation du matériel a eu un impact négatif sur les recettes de location générées par les SLM pendant la période allant de 2010 à 2015, rapporte la MAP.
La Cour des comptes relève, par ailleurs, que malgré l'importance du budget alloué au système des SLM par le département de l’équipement (241,8 millions de dirhams (MDH) comme moyenne annuelle), il a été constaté une insuffisance en matière de suivi des performances.
Au niveau du montage, le rapport fait observer que le système des SLM, qui n'a pas connu d’évolution substantielle depuis leur création en 1987, se base uniquement sur les recettes provenant des directions régionales et provinciales de l’équipement et du transport.
"En effet, l’analyse des opérations financières réalisées par les SLM montre que leur fonctionnement constitue un jeu interne d’écritures budgétaires dès lors qu’il n’est pas réalisé de recettes avec des clients externes au département de l’équipement", explique la même source. Dans le budget global annuel de l’entretien routier, la part des SLM reste marginale (17,22%), soit seulement 51,66 MDH sur un montant global de 300 MDH.
D'autres observations de la Cour portent sur l'absence de programmation d'entretien routier dédiée spécifiquement au matériel des SLM, le faible budget d’achat des engins des SLM et de la direction des routes et la faible exploitation du matériel de déneigement.
Par ailleurs, la difficulté d’exécution des conventions d’ouverture de pistes par manque de fournitures de carburant et de pose des ouvrages d’art par les communes, demeure une observation majeure au niveau de la gestion du matériel, indique la Cour des comptes.