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Après les provocations de l’Algérie contre les agriculteurs de la région d’Arja dans la province de Figuig et la spoliation de leurs biens sous prétexte qu’il s’agirait d’une partie du territoire algérien, la section de l'USFP à Figuig a publié un communiqué dans lequel elle exprime son soutien inconditionnel auxdits agriculteurs. «L’USFP appelle toutes les forces politiques et des droits de l'Homme, les organisations concernées, ainsi que les médias nationaux et internationaux libres à soutenir les habitants de Figuig dans cette épreuve, afin de dévoiler la vérité, de rendre justice aux personnes lésées, et d’œuvrer à mettre fin à ce drame qui est devenu un spectre qui hante les habitants de cette région frontalière avec l'Algérie », a souligné un communiqué rendu public à ce propos. Le parti de la Rose a également appelé les autorités marocaines à résoudre avec l'Algérie ce dossier concernant les frontières, afin que de telles provocations ne se reproduisent plus ; à informer l'opinion publique locale et nationale des détails de ce dossier et de ses implications politiques, économiques et sociales pour la région; et à ouvrir un dialogue avec les habitants de Figuig en général, et tout particulièrement avec la population concernée par les provocations du régime algérien en vue de trouver des solutions appropriées à ce problème. L’USFP se déclare prêt «à s'engager dans toutes les formes de lutte pour atteindre l'objectif visé par la population, et ce, en coordination avec le comité qui sera mis en place à cet effet», précise-ton dans ce communiqué. Il convient de noter que les habitants concernés ont organisé, dans la matinée du vendredi 12 mars 2021, un sit-in de protestation et une marche silencieuse pour exprimer leur volonté d’initier toutes les formes de lutte afin de défendre leurs biens. Ils ont également organisé une autre marche samedi dernier. Il y a lieu de rappeler que des dizaines de familles risquent de perdre des terres qu’elles ont exploitées depuis des décennies, avec ce que cela implique comme investissements, surtout que les gardes-frontières algériens leur ont accordé un délai qui prendra fin le 18 mars 2021 afin d'évacuer complètement la zone sous prétexte qu'il s'agirait d’une partie du territoire algérien, tout en les informant que cette décision aurait été prise en coordination avec l'Etat marocain.