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Ayant fait la sourde oreille, depuis fort longtemps, l’Exécutif ne s’est rappelé au bon souvenir des syndicats que 5 jours avant la date fatidique de la fête du travail. Ce qui ne pouvait que rendre suspecte son initiative, ceci d’autant plus que le seul langage qu’il a tenu depuis son investiture a été celui de la répression. Il était donc tout à fait normal que la FDT et la CDT lui opposent une fin de non-recevoir.
Dans un communiqué rendu public, les deux centrales considèrent que l’ordre du jour proposé par le gouvernement manque de crédibilité du fait qu’il est identique à celui d’une précédente réunion et partant il n’est pas en mesure de faire avancer les choses et ne peut aucunement constituer une base solide pour l’instauration d’une Charte sociale à même de répondre aux attentes et revendications légitimes de la classe ouvrière et d’apaiser la situation de tension qui risque de constituer une menace réelle pour la paix sociale.
Ils confirment également que l’accord du 26 avril 2011 ne peut, en aucun cas, être sujet à discussion et appellent le gouvernement à assumer ses responsabilités quant à l’atermoiement dans l’application de ses dispositions et ce qu’il pourrait engendrer comme déception et désespoir au sein des classes laborieuses.
Tout en exprimant leur profonde inquiétude quant à la politique économique et sociale du gouvernement, à la violation des libertés syndicales, à la répression des manifestations, à l’arrestation des ouvriers, aux prélèvements effectués sur les salaires des grévistes, les deux centrales estiment que tout dialogue dans ce climat de tension nécessite une réelle volonté pour dépasser ces aspects et l’institutionnalisation du dialogue tripartite, ce qui n’est pas le cas de la convocation du chef du gouvernement. Pout toutes ces raisons, les deux centrales ont jugé bon ne pas prendre part à cette rencontre
Par ailleurs, l’UGTM a lui aussi décidé de boycotter cette réunion et appelé à institutionnaliser le dialogue social tripartite.