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La première bombe, enfouie sous terre, a explosé à Béni Mellik, dans la wilaya de Tipaza, au passage d'une patrouille des services de sécurité, blessant deux agents parmi ces derniers.
La seconde bombe a explosé dans la zone boisée située entre les localités de Bir H'mam et Oued Taourira, dans la wilaya de Sidi Bel Abbés, blessant un militaire, qui faisait partie d'une unité en opération de ratissage dans le secteur, à la recherche d'un groupe armé dans le massif de la région, précise-t-on de mêmes sources.
Un militaire avait péri dans un attentat dans la même région le 10 avril courant.
Par ailleurs, un garde communal et un militaire ont été tués en fin de journée de mercredi dans une embuscade terroriste tendue au village Djebla, dans la commune de Beni Ksila (50 Km de Béjaïa).
Les deux victimes devaient, selon le quotidien El Watan, ravitailler la caserne de la garde communale ayant reçu des renforts militaires récemment.
Par ailleurs et dans la matinée de jeudi 16 avril, un commerçant de la même commune aurait été intercepté par un barrage terroriste au lieu-dit Ighzer Abbas. Selon certaines sources, le commerçant a pu échapper au guet-apens mais aurait reçu deux balles dans sa fuite. Son véhicule a été incendié, rapporte le même journal qui précise que la région enregistre ainsi un regain inquiétant des activités terroristes.
Il y a un mois, l’explosion d’une bombe artisanale avait fait deux morts dans la localité. Le périmètre, englobant également la commune de Toudja et d’Adekar, connaît pourtant une présence militaire importante. A noter également que dans la wilaya de Tébessa (630 km à l'est d'Alger), une bombe, placée dans un souk hebdomadaire d'El Ogla, a été désamorcé dans la nuit de mardi à mercredi. L'engin, de fabrication artisanale, a été découvert par des commerçants qui ont alerté les services de sécurité. Si la bombe avait explosé, elle aurait fait des victimes, le souk d'El Ogla étant très fréquenté, surtout par les maquignons qui y viennent des quatre coins de la wilaya.
Les services de sécurité algériens ont également découvert, mardi, dix bombes dans les forêts farina et la région de Bouchitane, dans la wilaya de Aïn Defla (146 km à l'ouest d'Alger), lors d'opérations de ratissage qui ont concerné également la Kabylie à l'est d'Alger, rapporte mercredi la presse locale. Les dix bombes, découvertes suite aux aveux d'un repenti, ont été neutralisées par les services de sécurité avant de les faire exploser.
L'armée mène, en outre, une opération de ratissage au niveau d'une zone située entre les wilaya de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger) et Tizi Ouzou (103 km à l'est de la capitale), suite à des informations faisant état de la présence dans la région d'un groupe armé composé de 45 personnes appartenant au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), rebaptisé Al Qaida dans le Maghreb Islamique.
Cette opération de ratissage concerne une région où un attentat à la bombe a été perpétré, la nuit du jeudi et vendredi derniers, sur la route menant à la localité de Timezrit à partir des Issers et qui a coûté la vie à un chauffeur de minibus transportant les documents de l'opération de vote ainsi qu'à un policier qui a succombé à ses blessures causées par la déflagration. Trois hélicoptères de combat ont participé au pilonnage intensif de plusieurs endroits de la région, dans le cadre de l'opération de ratissage, souligne la presse qui ne donne aucune précision sur le nombre des victimes.