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Etant un secteur vital, l’enseignement doit être placé au-dessus des considérations partisanes, catégorielles ou idéologiques

Communiqué du Bureau politique de l’USFP


Jeudi 13 Septembre 2018

Le Bureau politique de l’USFP a tenu une réunion dimanche et lundi derniers consacrée à l’examen de plusieurs questions inscrites à l’ordre du jour, à savoir le rapport de la Cour des comptes concernant 2016 et 2017, la régionalisation et la déconcentration, la Charte de l’éducation et de la formation, le projet de loi de Finances (PLF), les préparatifs pour la tenue de la réunion du Conseil national du parti et celle des secrétaires des régions et des provinces, ainsi que de nombreuses  questions d’ordre organisationnel.
Après la présentation d’exposés par des membres du Bureau politique sur les dossiers inscrits à l’ordre du jour, le débat a porté sur les différents axes et points concernant des dossiers sensibles et importants. Ce débat se poursuivra dans les instances et organes du parti à tous les niveaux, en s’ouvrant sur les compétences et les experts nationaux et internationaux lors des rencontres et des journées d’études en vue d’élaborer une vision renouvelée et des positions réalistes et réfléchies relatives aux différentes problématiques, et ce, en prenant en compte les référentiels du parti, les décisions de ses congrès et de ses instances nationales.
Tout en mettant l’accent sur l’importance des rapports de la Cour des comptes, le Bureau politique considère que lesdits rapports se recoupent avec d’autres qui mettent à nu les dysfonctionnements de la gouvernance, de la rationalisation et de la coordination entre les départements ; le manque de contrôle efficace, de suivi et d’évaluation. Il conclut qu’il faut mettre en valeur ces rapports, poursuivre le débat sur leur teneur et élaborer les positions à leur propos, dans le cadre des responsabilités et des engagements du parti, tout en veillant à respecter le principe de l’équilibre des pouvoirs stipulé par la Constitution. A cet effet, le Bureau politique a créé un groupe de travail.
Le Bureau politique a également débattu de l’exposé sur la problématique de la régionalisation et de la déconcentration, en considérant que la révision du rôle de l’Etat et de l’administration centrale et le transfert des pouvoirs posent des défis de taille, tels que la mise à niveau des ressources humaines et leur redéploiement, la formation des élites régionales et locales, la répartition des richesses nationales. Ce chantier vise à passer à un autre modèle étatique, ce qui exige la garantie de l’unité et le développement de la démocratie locale. Cela exige également le réalisme, la progression et la prise en considération des spécificités et des différentes contraintes financières, humaines et administratives. Par ailleurs, il a été décidé d’organiser une journée d’étude sur ce sujet avec la participation d’experts nationaux et internationaux.
Le Bureau politique a longuement discuté l’exposé sur la loi-cadre pour la réforme du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique. Etant un secteur  vital, l’enseignement doit être placé au-dessus des considérations partisanes, catégorielles ou idéologiques. Il  a souligné qu’il faut le placer dans le cadre de l’intérêt suprême de la nation pour construire une école publique développée, moderne, dispensant la science, prônant la raison et éduquant les générations qui seront capables de s’intégrer dans la vie réelle et de participer à l’évolution de la civilisation humaine, et ce dans le cadre de l’égalité des chances entre tous les citoyens.
Dans ce cadre, le Bureau politique a évoqué l’article 5 de la Constitution qui rappelle les engagements de l’Etat en matière d’enseignement des langues étrangères les plus utilisées dans le monde, soulignant l’importance de mettre en place une justice linguistique, un enseignement de qualité et développé pour toutes les couches sociales. Il a également affirmé qu’il est inconcevable d’abandonner la gratuité de l’enseignement en tant qu’acquis du peuple marocain et une partie importante du contrat social entre l’Etat et la société.
Dans ce contexte, les membres du Bureau politique ont exprimé leur étonnement de la campagne qui a visé Mohammed Ben Abdelkader, après que certains médias ont relayé des déclarations erronées qui n’ont pas été tenues lors des réunions du Bureau politique, surtout celle de la gratuité de l’enseignement, sujet faisant l’unanimité au sein du Bureau politique.
Il a rappelé que ce n’est pas la première fois que le parti et ses dirigeants sont visés par les campagnes de désinformation et de fake news s’appuyant sur des sources non-crédibles. Pour cette raison, l’USFP a décidé de mobiliser tous les moyens politiques, médiatiques et légaux pour contrer les campagnes de dénigrement et de désinformation le visant.
S’agissant du dossier de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, le Bureau politique a également décidé d’organiser des conférences au niveau national et régional sur les différentes problématiques en chargeant un groupe de travail de  coordonner les activités concernant ce sujet.
Après avoir présenté un exposé sur le PLF, le Bureau politique a mis en exergue les différentes contraintes nationales et internationales en relation avec la situation économique au Maroc, tout en soulignant la nécessité de mettre en œuvre les orientations des discours Royaux dans les domaines de l’emploi, de la jeunesse, de la protection sociale, du dialogue avec les syndicats et l’amélioration du climat des investissements…
Il a, par ailleurs considéré que le PLF doit s’appuyer sur une vision d’avenir pour développer les secteurs prometteurs. Ce projet doit également opter pour une réforme fiscale, œuvrer à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens, donner une grande importance aux PME, résoudre les problèmes résultant de la bureaucratie administrative tant au niveau des administrations étatiques ou des collectivités élues entravant les investissements.
Il a été décidé de poursuivre le débat sur ces axes lors des réunions des groupes parlementaires du parti, en vue de présenter les observations et les amendements nécessaires afin que le budget de l’année prochaine soit plus substanciel dans les secteurs sociaux, équitable en matière de fiscalité et en faveur des investissements particulièrement pour les PME.


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