-
Focus à Casablanca sur la place des enfants en difficulté dans les politiques régionales
-
Les défis et perspectives du numérique dans le domaine médical en débat à Rabat
-
Usages licites du cannabis. 2.905 autorisations délivrées jusqu’au 23 avril courant
-
Interpellation d'un individu pour atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données numériques
-
Un grand pas vers la protection collective
Citoyens, commerçants, restaurateurs, hôteliers et touristes même à l’ancienne médina d’Essaouira voient d’un mauvais œil les travaux de pavage qui ont repris dernièrement dans plusieurs artères. Tout le monde tente de comprendre qui fait quoi exactement dans ce programme de modernisation de la ville d’Essaouira.
Nous avons à cet effet contacté le maire qui a nié d’une manière catégorique tout chevauchement au niveau des interventions dans le cadre du programme de mise à niveau urbaine de Mogador. Au contraire, il a affirmé que tous les chantiers s’inscrivent dans le cadre d’une convention multisectorielle signée en 2015 avec la contribution de plusieurs ministères. Pour les travaux en cours, Hicham Jbari souligne qu’ils concernent plusieurs artères, quartiers et bâtiments historiques en coopération avec les ministères des Habous et de la Culture et Al Omrane. Les places Bab Marrakech, Orson Wells et la Rochelle ne sont pas en reste dans ce programme qui vise la création de nouveaux circuits touristiques aux alentours de l’ancienne médina.
S’agissant toujours de cette question d’harmonisation du paysage urbain au sein et aux alentours de l’ancienne médina, «Libé » a évoqué avec le président du conseil municipal les deux points noirs qui ternissent l’image de la ville malgré les efforts déployés. Il s’agit de la maison de l’ingénieur occupant étrangement une prestigieuse place au sein de la place Orson Wells et du parking de la place Hassan II.
Pour ledit logement de fonction appartenant au ministère de l’Equipement et du Transport, le maire d’Essaouira affirme avoir proposé au ministère de l’échanger avec un autre, mais cette requête est restée sans réponse, a-t-il regretté.
Quant au fameux parking de la place Hassan II, M. Jbari a dévoilé l’existence d’un projet de réaménagent de cette zone sans pour autant donner plus de précisions.
Le conseil municipal nie toute dilapidation des deniers publics, tandis que les citoyens regrettent les interminables travaux de pavage dans certaines zones. Cette ambiguïté est due à un manque de communication autour de ce programme de modernisation d’Essaouira.