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Après avoir pratiqué le basket-ball en tant que joueur, Samir Abaakil s’est converti à
l’arbitrage depuis 1992 en passant par toutes les étapes : arbitre local, régional, de la Ligue de la Chaouia, puis fédéral et international.
Libé : Si au niveau des équipes nationales de basket, le Maroc brille par son absence sur la scène internationale, au niveau de l’arbitrage, la donne est toute autre. L’heure sera-t-elle au satisfecit ?
Samir Abaakil : Sur le plan qualitatif, la participation des arbitres marocains reste remarquable et respectable. Le corps arbitral est très souvent sollicité pour toutes les compétitions continentales et internationales. Deux fois dans le Championnat du monde, deux fois dans les J.O, huit fois au Championnat d’Afrique des nations, quatre fois au Championnat d’Afrique dames, treize fois au Championnat d’Afrique des clubs, en plus de plusieurs participations dans différentes manifestations arabes. Donc c’est le haut niveau des arbitres nationaux qui permet au Maroc d’être omniprésent sur l’échiquier international. En ce qui concerne notre équipe nationale, le jour où son niveau sera relevé, il accompagnera systématiquement le corps arbitral.
Vous avez été retenu parmi les arbitres qui ont officié lors des matchs du Championnat du monde en Turquie. Qu’en est-il de cette expérience ?
Effectivement, siffler des matches comptant pour les Championnats du monde m’a apporté beaucoup de choses pour la suite de ma carrière. Ce qui m’a beaucoup marqué lors de cette manifestation, c’était le discours du président de la commission mondiale d’arbitrage M.Kotleba lorsqu’il nous a dit : «Vous êtes les quarante meilleurs arbitres du monde et votre nomination est déjà une appréciation à votre juste valeur et c’est ainsi que 16 parmi vous, passeront au deuxième tour» et Dieu merci, j’étais parmi les 40 et les 16 meilleurs arbitres du monde.
Pouvez-vous nous donner un aperçu sur le niveau technique de la première partie du championnat national et les perspectives d'avenir ?
Les équipes marocaines ne disposent pas d’une dynamique importante dans le jeu à l’exception d’une ou deux équipes. Le jeu est trop statique et seul le joueur en possession du ballon bouge pour trouver des solutions. Généralement, les équipes doivent donner une importance particulière à la formation par la mise en place d’écoles de basket, et c’est à partir de cette étape qu’on va commencer à parler d’une touche marocaine. L’exemple des écoles tunisiennes est fort éloquent dans ce sens.
A mon avis, l’E.N du Maroc et les clubs doivent s’engager davantage dans les compétitions internationales pour acquérir plus d’expérience en vue de rivaliser avec les grandes équipes de ce sport.
l’arbitrage depuis 1992 en passant par toutes les étapes : arbitre local, régional, de la Ligue de la Chaouia, puis fédéral et international.
Libé : Si au niveau des équipes nationales de basket, le Maroc brille par son absence sur la scène internationale, au niveau de l’arbitrage, la donne est toute autre. L’heure sera-t-elle au satisfecit ?
Samir Abaakil : Sur le plan qualitatif, la participation des arbitres marocains reste remarquable et respectable. Le corps arbitral est très souvent sollicité pour toutes les compétitions continentales et internationales. Deux fois dans le Championnat du monde, deux fois dans les J.O, huit fois au Championnat d’Afrique des nations, quatre fois au Championnat d’Afrique dames, treize fois au Championnat d’Afrique des clubs, en plus de plusieurs participations dans différentes manifestations arabes. Donc c’est le haut niveau des arbitres nationaux qui permet au Maroc d’être omniprésent sur l’échiquier international. En ce qui concerne notre équipe nationale, le jour où son niveau sera relevé, il accompagnera systématiquement le corps arbitral.
Vous avez été retenu parmi les arbitres qui ont officié lors des matchs du Championnat du monde en Turquie. Qu’en est-il de cette expérience ?
Effectivement, siffler des matches comptant pour les Championnats du monde m’a apporté beaucoup de choses pour la suite de ma carrière. Ce qui m’a beaucoup marqué lors de cette manifestation, c’était le discours du président de la commission mondiale d’arbitrage M.Kotleba lorsqu’il nous a dit : «Vous êtes les quarante meilleurs arbitres du monde et votre nomination est déjà une appréciation à votre juste valeur et c’est ainsi que 16 parmi vous, passeront au deuxième tour» et Dieu merci, j’étais parmi les 40 et les 16 meilleurs arbitres du monde.
Pouvez-vous nous donner un aperçu sur le niveau technique de la première partie du championnat national et les perspectives d'avenir ?
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