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Il vient de franchir un nouveau pas dans sa carrière professionnelle. Comédien
et dramaturge, Mohamed Nadif passe à la
réalisation
cinématographique. Après les courts,
il réalise enfin
son premier
long-métrage «Andalousie,
mon amour».
Pour comprendre cette nouvelle
expérience,
Libé l’a rencontré. Entretien.
Libé : Vous venez d'achever le tournage de votre «Andalousie, mon amour». Quelle a été l'ambiance, d'autant plus que c'est votre premier long-métrage?
Mohamed Nadif : Nous avons tourné «Andalousie, mon amour!» dans une très bonne ambiance de travail et une convivialité entre les membres de l’équipe technique et artistique. En tout cas, j’avais une grande complicité avec tout le monde sachant que c’est mon 1er long-métrage et que c’est la première fois que je travaille avec une grande partie de l’équipe. Je suis très content et très satisfait de ce que nous avons fait. Je remercie infiniment les habitants et les autorités de Azanti et Oued Laou qui nous ont beaucoup aidés.
Quel thème traite votre film et quelles sont les têtes d'affiche ?
Le film aborde l’immigration clandestine, mais le thème est traité d’une façon singulière et sous forme de comédie à l’italienne. Et comme je suis comédien de formation et de métier, je me suis entouré d’une pléiade d’acteurs professionnels, marocains et africains, tels Youcef Britel, Ali Esmili, Mehdi Ouazzani, Asmaa El Hadrami, Mohamed Choubi, Hicham Mesbah (Algérie), Paulin F. Fodoup (Cameroun), Mohamed Ouarradi, Khouloud Betioui, Zakaria Atifi, Yasmina Bennani, Rachida Mountasar, Farid Regragui, Aimé Clotaire (Congo) et Mohamed Nadif.
Comment expliquez-vous ce penchant de beaucoup de comédiens marocains à la réalisation?
A mon avis, on ne devient pas réalisateur du jour au lendemain. Si on regarde les acteurs qui sont devenus réalisateurs, chaque parcours reste singulier et personnel. Pour mon cas, j’ai accumulé quinze années d’expérience en tant qu’acteur et metteur en scène de théâtre avant de réaliser mon 1er court-métrage. J’ajoute que c’est une question de maturité professionnelle et de choix d’un genre pour s’exprimer. A mes débuts, je racontais des histoires sur scène, maintenant, je les raconte en images.
Vous êtes en phase de post-production. Quand votre film sera-t-il projeté dans les salles?
Puisque c’est mon 1er long-métrage, je veux prendre mon temps pour bien faire les choses et présenter au public marocain un film à la hauteur de cette émergence que connaît notre cinéma. Quant au film, il sera prêt pour une sortie en salle en 2011.
Doit-on s'attendre à un deuxième long-métrage après «Andalousie, mon amour?».
C’est un projet que je développe avec la comédienne Asmâa El Hadrami. Nous avons déjà un premier jet. Il suffit maintenant de finir «Andalousie, mon amour!» et de continuer à le développer.
et dramaturge, Mohamed Nadif passe à la
réalisation
cinématographique. Après les courts,
il réalise enfin
son premier
long-métrage «Andalousie,
mon amour».
Pour comprendre cette nouvelle
expérience,
Libé l’a rencontré. Entretien.
Libé : Vous venez d'achever le tournage de votre «Andalousie, mon amour». Quelle a été l'ambiance, d'autant plus que c'est votre premier long-métrage?
Mohamed Nadif : Nous avons tourné «Andalousie, mon amour!» dans une très bonne ambiance de travail et une convivialité entre les membres de l’équipe technique et artistique. En tout cas, j’avais une grande complicité avec tout le monde sachant que c’est mon 1er long-métrage et que c’est la première fois que je travaille avec une grande partie de l’équipe. Je suis très content et très satisfait de ce que nous avons fait. Je remercie infiniment les habitants et les autorités de Azanti et Oued Laou qui nous ont beaucoup aidés.
Quel thème traite votre film et quelles sont les têtes d'affiche ?
Le film aborde l’immigration clandestine, mais le thème est traité d’une façon singulière et sous forme de comédie à l’italienne. Et comme je suis comédien de formation et de métier, je me suis entouré d’une pléiade d’acteurs professionnels, marocains et africains, tels Youcef Britel, Ali Esmili, Mehdi Ouazzani, Asmaa El Hadrami, Mohamed Choubi, Hicham Mesbah (Algérie), Paulin F. Fodoup (Cameroun), Mohamed Ouarradi, Khouloud Betioui, Zakaria Atifi, Yasmina Bennani, Rachida Mountasar, Farid Regragui, Aimé Clotaire (Congo) et Mohamed Nadif.
Comment expliquez-vous ce penchant de beaucoup de comédiens marocains à la réalisation?
A mon avis, on ne devient pas réalisateur du jour au lendemain. Si on regarde les acteurs qui sont devenus réalisateurs, chaque parcours reste singulier et personnel. Pour mon cas, j’ai accumulé quinze années d’expérience en tant qu’acteur et metteur en scène de théâtre avant de réaliser mon 1er court-métrage. J’ajoute que c’est une question de maturité professionnelle et de choix d’un genre pour s’exprimer. A mes débuts, je racontais des histoires sur scène, maintenant, je les raconte en images.
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