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Cette rencontre, organisée par la Chambre espagnole de commerce et d’industrie de Tanger (CECIT), en collaboration avec l’Association espagnole des producteurs d’énergies renouvelables, vise à permettre aux opérateurs espagnols de prospecter les opportunités de partenariat et d’affaires avec leurs homologues marocains. A cette occasion, la secrétaire générale de la CECIT, Rocio Estevez, a indiqué que les entreprises espagnoles d’énergies renouvelables sont considérées comme leaders mondiaux dans ce domaine, notant que plusieurs firmes entendent s’installer au Maroc pour accompagner les programmes nationaux relatifs au développement des énergies renouvelables.
Il s’agit de la rencontre de deux volontés, celle du Maroc qui prévoit d’augmenter la part des énergies propres dans la production nationale, et celle des entreprises espagnoles désireuses d’investir davantage le marché marocain prometteur, a-t-elle expliqué.
Les opérateurs espagnols portent un intérêt particulier au projet marocain d’énergie solaire, d’un montant de 9 milliards de dollars, et qui vise la mise en place, en 2020, d’une capacité de production électrique de 2.000 mégawatts.
Cette rencontre a connu la participation d’entreprises spécialisées dans la production d’énergies éolienne et solaire, ainsi que dans la biomasse, l’assainissement liquide et le traitement des eaux.
Selon les données du bureau commercial de l’ambassade d’Espagne à Rabat, parmi quelque 500 grandes entreprises espagnoles installées au Maroc, une dizaine sont spécialisées dans les énergies renouvelables, telles Abengoa-Inabensa, Isofton et Gamesa-eolica.
Cette dernière avait décroché le contrat de la création de la centrale éolienne de «Dhar Saadane», près de Tanger, qui est le plus grand parc éolien d’Afrique.