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Une grande partie des travaux actuels se concentre sur la rénovation des précieuses peintures et des imposants lustres de ce palais aux plafonds élevés, qui mélange des styles occidentaux et orientaux. Le travail sur les peintures est particulièrement délicat: "Nous avons commencé par enlever les (traces des) restaurations précédentes avant de pouvoir atteindre les couleurs originelles", explique Mohamed Sadeq, directeur du site.
L'extérieur du palais, entouré de jardins luxuriants s'étendant sur près de 24 hectares, est également au coeur des travaux. En 2015, un attentat à la voiture piégée revendiqué par un groupe affilié à l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), qui ciblait un local de la sécurité situé à proximité, a endommagé deux bâtiments. "Le palais a une importance particulière car il a été construit en utilisant les techniques les plus avancées de l'époque. L'électricité y a même été installée, ce qui était une première", a indiqué à l'AFP Mariem Youssef, cheffe du projet de rénovation.
"Le principal défi est le maintien de la structure. Le bois à l'intérieur a vieilli", selon Mohamed Sadeq.
Ancien officier de l'armée ottomane, Mohamed Ali Pacha a introduit de vastes réformes économiques et sociales en Egypte, menant une politique indépendante vis-à-vis des Ottomans. Il a mis en place des institutions modernes et construit d'importantes infrastructures.
Son palais s'est beaucoup dégradé avec le temps, tout comme d'autres monuments historiques du pays, qui sont une importante attraction pour les touristes.
L'Egypte a souvent été accusée de négligence quant à l'entretien de ce patrimoine. Le coût des travaux de rénovation du palais est d'environ 195 millions de livres égyptiennes (10 millions d’euros) et le site restauré devrait ouvrir ses portes de nouveau en juin 2020, selon le ministère des Antiquités.