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Tout au long de la première moitié du siècle écoulé, l'Egypte, tout particulièrement Le Caire, a été la destination de prédilection de tout talent qui cherchait à se frayer une place dans le très sélect club des grands chanteurs et compositeurs de l'époque. Les chanteuses marocaines ne sont pas en reste. Elles ont signé et continuent de réaliser les plus belles ascensions à l'instar d'autres musiciens marocains que la capitale égyptienne a vu déferler dans les années 60, dont les plus célèbres n'étaient autres que Abdelhadi Belkhayat et Abdelwahab Doukkali.
Ce dernier avait même entretenu des liens très étroits avec de grands artistes égyptiens, notamment Mohamed Abdelwahab qui ne cachait pas son admiration pour l'œuvre de la star marocaine. A travers leur bref passage, les figures de la chanson marocaine n'entendaient qu'affûter un talent alors à ses prémices. La gent féminine marocaine a débarqué, entre la fin des années 70 et le début des années 80. Dans la foulée, un talent a très vite émergé et fait ses preuves.
La virtuosité d'Aziza Jalal menaçait même de détrôner les grands noms de l'époque. Malgré un parcours artistique plutôt court, Aziza Jalal a balisé la voie pour l'arrivée et, naturellement, le succès de plusieurs de ses compatriotes.
Avec sa voix puissante et claire, elle devient une star dans le monde de la chanson arabe, collaborant au passage avec les plus célèbres compositeurs et paroliers de la musique arabe classique. Il y a lieu de citer Helmi Bakr, Baligh Hamdi, Said Makkawi et le célébrissime Riyad Sombati.
La diva Aziza Jalal a laissé à la postérité une discographie riche qui a lui a valu une célébrité hors pair en Egypte, en Libye, en Syrie et bien au-delà, notamment dans les pays du Golfe. Toujours est-il qu'Aziza Jalal n'était pas la seule artiste marocaine à tenir la dragée haute aux figures de proue du temps où elle se produisait, en l'occurrence Warda, Najat Essaghira, Faiza Ahmed, Sabah, Sharifa Fadel, Shadia, entre autres. Révélation du programme "Mawahib" de feu Abdenabi Jirari, la star de l'"arabian pop" Samira Said a, elle aussi, atterri au Caire, après que le compositeur Baligh Hamdi s’était dit impressionné par la voix de la jeune prodige marocaine.
Avec son album "Al Ghani baad youmine", considéré comme l'un des plus grands succès des années quatre-vingts, Samira Saïd s'approprie un cachet unique dans la musique arabe. Depuis, elle a ouvertement rompu avec le style classique de la génération des pionniers, avec à l'appui des arrangements plus modernes et un usage subtil des rythmes occidentaux. A présent, d'autres noms se produisent sur la scène artistique égyptienne, dont Jannat qui séjourne en Egypte depuis deux décennies déjà, emboîtant le pas à des chanteuses comme Laila Ghofrane et Aicha El Ouaâd.
Ce dernier avait même entretenu des liens très étroits avec de grands artistes égyptiens, notamment Mohamed Abdelwahab qui ne cachait pas son admiration pour l'œuvre de la star marocaine. A travers leur bref passage, les figures de la chanson marocaine n'entendaient qu'affûter un talent alors à ses prémices. La gent féminine marocaine a débarqué, entre la fin des années 70 et le début des années 80. Dans la foulée, un talent a très vite émergé et fait ses preuves.
La virtuosité d'Aziza Jalal menaçait même de détrôner les grands noms de l'époque. Malgré un parcours artistique plutôt court, Aziza Jalal a balisé la voie pour l'arrivée et, naturellement, le succès de plusieurs de ses compatriotes.
Avec sa voix puissante et claire, elle devient une star dans le monde de la chanson arabe, collaborant au passage avec les plus célèbres compositeurs et paroliers de la musique arabe classique. Il y a lieu de citer Helmi Bakr, Baligh Hamdi, Said Makkawi et le célébrissime Riyad Sombati.
La diva Aziza Jalal a laissé à la postérité une discographie riche qui a lui a valu une célébrité hors pair en Egypte, en Libye, en Syrie et bien au-delà, notamment dans les pays du Golfe. Toujours est-il qu'Aziza Jalal n'était pas la seule artiste marocaine à tenir la dragée haute aux figures de proue du temps où elle se produisait, en l'occurrence Warda, Najat Essaghira, Faiza Ahmed, Sabah, Sharifa Fadel, Shadia, entre autres. Révélation du programme "Mawahib" de feu Abdenabi Jirari, la star de l'"arabian pop" Samira Said a, elle aussi, atterri au Caire, après que le compositeur Baligh Hamdi s’était dit impressionné par la voix de la jeune prodige marocaine.
Avec son album "Al Ghani baad youmine", considéré comme l'un des plus grands succès des années quatre-vingts, Samira Saïd s'approprie un cachet unique dans la musique arabe. Depuis, elle a ouvertement rompu avec le style classique de la génération des pionniers, avec à l'appui des arrangements plus modernes et un usage subtil des rythmes occidentaux. A présent, d'autres noms se produisent sur la scène artistique égyptienne, dont Jannat qui séjourne en Egypte depuis deux décennies déjà, emboîtant le pas à des chanteuses comme Laila Ghofrane et Aicha El Ouaâd.