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Plus de peur que de mal, puisqu’une fois arrivées sur les lieux, le staff médical, coiffé par le Dr. Hakim Aârroub, directeur de l’hôpital, a conclu après de minutieux examens et en l’absence de tout symptôme pathologique (diarrhées, vomissement, fièvre, etc.), qu’il s’agissait d’un malaise passager sans danger et qu’il ne s’agit assurément pas d’une intoxication. Il a estimé que les autres élèves ont réagi par ce qu’on peut désigner par «un effet de masse » : l’arrivée de l’ambulance a suscité le besoin de se faire examiner par précaution mais tout le monde a vite quitté l’hôpital.
Un communiqué de l’Académie régionale de l’éducation et de formation Doukkala Abda précise que les cas suspects ont tous été transportés d’urgence à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires, rappelant que les élèves seraient toutes hors de danger, et que 184 personnes avaient bénéficié du même repas. La nourriture consommée ne souffre d’aucun cas de péremption et les conditions de conservation répondent parfaitement aux normes d’hygiène, précise le service économat du lycée en question.
Selon le directeur de l’académie, l’incident de Meknès a été un détonateur pour redoubler de vigilance quant à la nature des aliments consommés dans les établissements scolaires. Pour ce faire, deux commissions ont été dépêchées à l’internat du lycée Bir Anzarane, une commission médicale pour se rassurer de l’état de santé des pensionnaires, alors qu’une commission provinciale a également procédé à un prélèvement d’échantillons de la nourriture consommée (charcuterie).