“Pallier les dysfonctionnements est tributaire de la relance de la dynamique sociale”. C’est ce qu’a annoncé le Premier secrétaire du parti, Driss Lachguar, qui intervenait à l’ouverture du 5ème Congrès provincial de l’USFP à Kénitra tenu samedi 5 avril sous le thème «Pour une gestion démocratique productive et moderne du développement local».
Le Premier secrétaire, Driss Lachguar, a souligné, en l’occasion, que l’USFP est convaincu que pour mettre fin aux dysfonctionnements que connaît la société, il est impératif de relancer la dynamique du mouvement social, estimant que «la division du mouvement syndical déséquilibre les rapports de force au sein de la société».
Lors de ce congrès, auquel ont participé des membres du Bureau politique du parti et des représentants d’autres formations politiques, d’instances syndicales et de la société civile, le Premier secrétaire a précisé que la politique du mensonge, de la duplicité, de la tromperie et du dévoiement que mène le PJD à l’égard de l’USFP ne peut que renforcer le parti, car la force de celui-ci est au-dessus du pouvoir des individus.
Le Premier secrétaire du parti a rappelé les importantes étapes des luttes menées par l’USFP pour la démocratie, la liberté, la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale et pour protéger le Royaume des convoitises extérieures. Et de poursuivre que ces luttes ont été couronnées en 1997 par un consensus politique avec l’arrivée du gouvernement d’alternance au pouvoir en vue d’édifier l’Etat des institutions et de droit en consentant de grands sacrifices pour éviter au Maroc l’arrêt cardiaque.
Le Premier secrétaire du parti a évoqué également le bilan positif de ce gouvernement d’alternance et la situation actuelle qui se caractérise par des niveaux d’endettement alarmants jamais atteints par les gouvernements précédents.
Tout en mettant en valeur le bilan positif du gouvernement d’alternance présidé par El Youssoufi dans une conjoncture pourtant défavorable, Driss Lachguar a, en outre, rappelé les acquis du peuple marocain pour lesquels l’USFP a lutté et qui sont menacés par le gouvernement Benkirane. Dans ce sens, il a vigoureusement critiqué l’Exécutif qui a montré durant trois ans son incapacité à gérer les affaires de l’Etat et l’a rendu responsable de la situation alarmante que connaît le pays à tous les niveaux.