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La campagne de plantation forestière 2019-2020 dans le territoire des provinces de Taza, Taounate, Al Hoceima et Guercif vient d’être lancée par la Direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du Nord-Est (DREFLCD). Cette opération, qui concerne une superficie totale de 5.200 ha pour un coût global de 35 millions de DH, est planifiée dans divers domaines structuraux, en l’occurrence le Moyen Atlas plissé de Maghraoua-Taza et Tamjilt, la zone des fenêtres du Rif et du Pré-Rif de Ther Souk, Ghafsaï, Tainest et la nappe d’Aknoul, ainsi que les unités du Rif de Ketama et du Tizirène.
Selon la DREFLCD, la réalisation de ce programme de plantation forestière concourt à la régularisation des régimes de ruissellement et de réduction des pertes en sols en amont des bassins versants d’Inaouene, Ouargha, Melloulou, Msoun, Nekkor, Ghiss et des petits bassins front méditerranéen d’Al Hoceima. Il tend, d’autre part, à la conservation de la biodiversité et la restauration des écosystèmes naturels de chêne-liège, chêne vert, cèdre de l’Atlas et thuya dans les massifs forestiers de Bab Azhar, Taïnest (province de Taza), Oudka (Taounate), Tamjilt (Guercif) et Boukkoya, Jbel Arz, Ikaouen (Al Hoceima), ainsi qu’à l’enrésinement.
Colloque
La Faculté des lettres et des sciences humaines d'Oujda accueillera, les 1er et 2 avril prochain, les travaux d’un colloque international sur le thème «Migrations internationales : Politiques publiques d’intégration et développement, réalité, défis et horizons».
Organisé par le Centre universitaire d’études des migrations de l’Université Mohammed Premier d’Oujda, le master «Migration : Espace et Société» et le laboratoire de recherche «La stratégie de l'industrie culturelle, communication et la recherche sociologique», cet évènement envisage d’analyser, de comparer, de questionner, de discuter et d’échanger autour des modèles de politiques publiques de la migration mises en œuvre par les pays traditionnellement migratoires et leur applicabilité au Maroc.
Selon les organisateurs, ce colloque vise aussi la contribution de la communauté scientifique et universitaire à élaborer des recommandations et apporter des réponses qui puissent servir pour l’amélioration des politiques publiques relatives à la gestion migratoire et d’intégration des migrants.
Les flux migratoires internationaux, qui ne cessent de s’accroître, marquent la cadence des interventions publiques des pays d’origine et de destination, relève une note de présentation de cette rencontre, relevant que les enjeux de la gestion migratoire et du vivre-ensemble exigent la mise en œuvre non seulement de politiques publiques d’intégration des migrants réguliers et des demandeurs d’asile, mais aussi des programmes de retour volontaire des migrants en situation irrégulière.