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Sur un total de 58 cas d'infection respiratoire aiguë sévère (IRAS), pris en charge dans les hôpitaux publics et cliniques privées et testés positifs au sous-type A(H1N1), 15 patients se sont complétement rétablis, 32 sont toujours sous traitement et 11 autres patients sont décédés, a indiqué, dimanche, le ministère de la Santé. Les décès sont dus a des complications en relation avec, au moins, un facteur de vulnérabilité, à savoir la grossesse, les maladies chroniques, l'âge avancé et le très jeune âge, précise le ministère dans un communiqué.
Ces cas se répartissent sur diverses provinces du Royaume avec quatre cas à Casablanca, trois à Tanger et un cas respectivement dans les villes de Rabat, Fès, Tan Tan et Azilal, ajoute la même source.
Dans le cadre du dispositif national de veille et le système de surveillance de la grippe saisonnière, la situation épidémiologique actuelle demeure habituelle, en comparaison avec les saisons précédentes et avec la situation mondiale rapportée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'échantillon de 684 spécimens prélevés chez les patients présentant un syndrome grippal ou une IRAS a révélé la présence du virus grippal dans 160 échantillons, soit 23,3% de positivité, fait savoir le ministère, notant que 97,5% des virus identifiés étaient de type A contre 2,5% de type B.
Parmi les virus de type A, le sous-type A(H1N1) représente 78,8% et le sous-type A (H3N2) représente 21,2%.
Cybercriminalité
Une journée d’étude sur la cybercriminalité et la protection des systèmes d’information a été organisée, samedi à Marrakech, à l’initiative de l’Ecole supérieure des sciences appliquées (ENSA), relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCAM).
Cette journée, à laquelle ont pris part des universitaires, des magistrats, des experts et des spécialistes en matière de sécurité, s’assignait pour objectif de mettre en lumière le grand danger que représente la cybercriminalité et ses impacts néfastes sur les systèmes d’information.
Au cours de cette rencontre, les intervenants ont mis l’accent sur les principales méthodes suivies en matière de cybercriminalité et l’ampleur des dommages et dégâts qu’elle engendre sur le plan matériel, ainsi que sur les différents moyens et outils de protection moderne possible contre ces attaques cybernétiques, outre l’approche technique pour faire face à de telles attaques.
Ils ont également passé en revue les différents types d’approches adoptées par le législateur marocain et les lois relatives aux différents aspects criminels de ces actes, en citant à titre d’exemple certains dossiers soumis aux tribunaux et qui ont été examinés et jugés conformément aux textes de loi en vigueur dans ce domaine.
Après avoir souligné le droit de chaque personne à la protection de ses données personnelles et de sa vie privée, avec un focus sur les garanties offertes par le législateur en la matière, les intervenants ont cité certaines affaires qui ont été traitées par les services de la sûreté nationale et les différents laboratoires nationaux spécialisés dans le traitement de ce genre de crimes.
Au cours de cette journée d’étude, plusieurs thèmes ont été débattus notamment "La cybersécurité et la protection des données", "La cybercriminalité et la loi marocaine", "La justice et la cybercriminalité", "Les réseaux sociaux et le droit à la vie privée", outre l’organisation d’ateliers en rapport avec la thématique principale de cette rencontre.