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La direction de la prison locale d'Oujda a affirmé, mercredi, qu'elle n'a reçu aucune notification au sujet d'une grève de faim observée par des détenus dans le cadre des événements de Jérada, soulignant que "tout ce qui a été publié à ce sujet est dénué de tout fondement". La direction de la prison locale d'Oujda réagissait dans un communiqué à des informations qui ont été relayées par des sites d'information et des réseaux sociaux à propos d'"une grève de faim observée par un groupe de détenus dans le cadre des évènements de la ville de Jérada en protestation contre leurs conditions de détention" dans cet établissement pénitentiaire.
La même source fait observer que les grèves antécédentes que ces détenus ont observées intervenaient sur fond de leur procès soumis à la justice et non à cause de leurs conditions de détention dans cet établissement, relevant que les conditions d’hébergement de ces détenus sont normales et n'ont fait l'objet d'aucune plainte de leur part.
Elle estime par ailleurs que la propagation de ce genre d'informations erronées par des parties qui prétendent défendre les droits de l'Homme et des détenus vise essentiellement à nuire à l'image de l'établissement pénitentiaire, à induire en erreur l'opinion publique et à exploiter la situation des détenus concernés pour servir des intérêts qui n'ont rien à voir avec leurs conditions de détention.
Arrestation
Le service préfectoral de la police judiciaire de Tanger a arrêté, mardi, deux individus âgés de 36 et 50 ans soupçonnés d'être en lien avec un réseau criminel s'activant dans la falsification de billets de banque et leur mise en circulation.
Les deux mis en cause ciblaient les personnes qui mettent en vente sur Internet des téléphones portables et des équipements informatiques, spécifiquement sur les sites de publicité, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, précisant que les prévenus acquièrent ces équipements moyennant des billets contrefaits. L'un des suspects possédait 53 faux billets bancaires de 100 et 200 dirhams, tandis que la perquisition du domicile du deuxième suspect a permis de saisir 231 billets contrefaits de la devise nationale, outre une imprimante utilisée dans la duplication et la falsification de ces billets, ajoute la source.
Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, alors que les recherches et investigations se poursuivent en vue d'élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, et interpeller tous les complices éventuels, conclut le communiqué.