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Les deux hommes, incarcérés provisoirement depuis “un certain temps” dans l’attente de leur jugement dans une affaire de banditisme, ont profité d’un créneau entre deux rondes de surveillance pour se faire la belle, selon Thierry Dumonteil, le délégué FO Pénitentiaire en Dordogne. “Ce sont des gars bien préparés physiquement (...) qui doivent être très doués en varappe”, a commenté le syndicaliste sur la radio France Bleu Périgord. Les surveillants ont constaté leur absence lors de la ronde de 5H00 du matin, la précédente ayant eu lieu à 3H00. Les codétenus ont un temps été en charge du ménage, dans cette prison, qui accueille notamment des personnes en détention provisoire. Ils s’étaient fait remarquer récemment, lorsqu’un téléphone avait été retrouvé sur eux, a expliqué Thierry Dumonteil à l’AFP. “Nous ne sommes pas taillés pour garder du grand banditisme”, a fait valoir le syndicaliste sur France Bleu Périgord, en assurant que “les agents ont fait leur travail”.
“Même si à un certain moment, ils sont passés devant une zone de caméras, c’est la nuit, et ce ne sont pas des caméras thermiques. Rien n’est parfait, mais il va falloir qu’on se mette autour d’une table, qu’on regarde les failles et qu’on rajoute un peu de sécurité là où il en manquait”, a ajouté le syndicaliste, en critiquant l’état “vieillissant” des caméras. Selon France Bleu Périgord, de mémoire de surveillants, cette évasion par escalade est une première pour la maison d’arrêt, mise en service en 1863. L’établissement comptait au 1er janvier 119 détenus pour 81 places, selon l’Observatoire international des prisons (OIP).