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A noter qu’il n’est fait aucune référence à l’infrastructure routière tout autant aux yeux de l’observateur avisé de bien des morts de la circulation. Mais là est un autre débat.
Bien loin l’idée de recenser tous les usagers fautifs ou pas sur la voie publique, le sujet du jour, nonobstant la chasse aux piétons incivils récemment déclenchée, se rapporte en genre et en nombre, aux impunités dont bénéficient certaines catégories d’acteurs du monde du transport et plus particulièrement celles des taxis qui, sans foi ni loi, imposent leur volonté pour ne pas dire leur diktat, à tout venant, fût-il de l’autorité les régissant même. De la ceinture de sécurité que ne portent toujours pas les taximen, en passant par le racolage arrogant, le mépris du code de la route et de son législateur ainsi que le manque de courtoisie de certains envers le client, le tour est vite bouclé et, bons citoyens, vous en avez vraiment pour votre argent !
A y regarder plus concrètement, on se rend compte que les paradoxes que l’on constate, à chaque jour que Dieu fait, sur nos routes vont à l’encontre de tout entendement.
Depuis la vache qui traverse pattes attachées la chaussée aux chèvres et moutons qui paissent tranquilles le gazon vert du principal rond-point de la ville, en passant par l’ambulant vendant ses fruits et autres pacotilles sur l’emplacement réservé aux fourgons bancaires et le triporteur impotent dont la marchandise transportée est dix fois plus conséquente que celle que ne lui permet sa chinoiserie ainsi que cette dame très élégante qui laisse sa Porsche tous feux de détresse allumés sur la troisième voie, le temps d’accompagner son minot aux portes de l’école bien peu publique et les exemples ne manquent guère.
Toute cette cacophonie ci-haut pour dire simplement que si en ce 1er janvier bien des manches de nos responsables vont se retrousser pour sévir afin de faire pleuvoir plus d’amendes au bonheur des caisses de l’Etat, force est de constater a contrario qu’il vaudrait mieux se garder de confondre la pratique de certaines mesures bien loin de nos textes et que l’on ferait mieux d’adapter ces derniers à la réalité de nos routes.