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Chaque année, un débat de fond est ouvert sur cette question en rapport avec le trafic juteux des dattes étrangères surtout à l’approche de ce mois béni, une occasion pour voir comment ce fruit est introduit illégalement sur le marché marocain et mesurer l’incidence sur l’économie de la région de Drâa-Tafilalet, une région qui contribue à hauteur de 90 % à la production nationale.
Il est vrai que le Maroc recourt à l’importation de ce fruit très prisé par la population durant le mois sacré en vue de satisfaire une demande croissante, la production nationale ne parvenant pas à couvrir les besoins des consommateurs nationaux.
Les commerçants malintentionnés guettent justement l’occasion du mois de Ramadan qui connaît un pic de consommation pour introduire la datte étrangère sur le marché local, exposant ainsi le consommateur à plusieurs risques.
La consommation moyenne des dattes par an et par habitant à l’échelle nationale est de 3 kg seulement, contre 11 kg à Drâa-Tafilalet. Cette donne explique l’importance de la datte dans le régime alimentaire de la population locale.
C’est pourquoi, même si le commerce clandestin des dattes a enregistré une baisse ces dernières années, les services de contrôle concernés sont appelés à redoubler d’efforts et faire preuve de plus de vigilance pour endiguer le trafic illicite de ce produit.
Le commerce des dattes connaît certes un grand développement au mois de Ramadan, mais l’objectif d’améliorer plus le chiffre d’affaires des vendeurs locaux dépend de l’effort collectif de mobilisation contre la vente illégale des dattes d’origine non identifiée.