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Suicide ou meurtre ? Il ne s’agit nullement d’un polar mais d’une réalité amère, celle qui s’est traduite par le décès de Bouchra, une jeune femme de 19 ans, le 27 octobre dernier. Sa famille voudrait en avoir le cœur net avant de procéder à son inhumation. Elle attend impatiemment les résultats du rapport d’autopsie dont les conclusions pourraient confirmer la thèse d’un meurtre suite aux violences dont leur fille a été victime de la part de son mari. Que justice soit faite et que le coupable soit puni. Telles sont les réclamations de la famille de la victime qui a trouvé refuge auprès des associations féminines. Ces dernières n’ont pas hésité à lui prêter main forte.
Bouchra est un nom de plus qui s’inscrit dans la liste qui ne cesse de s’allonger de toutes les victimes de violences faites aux femmes. En fait, cette fin tragique n’a rien de surprenant quand on remonte au début d’une histoire aux relents de perfidie et de trahison. Tous les ingrédients d’une tragédie sont réunis. Selon les dires de sa famille, Bouchra était promise à un bel avenir. Bac en poche, elle aurait pu poursuivre brillamment ses études supérieures. Mais elle s’est trouvée prisonnière d’un mariage que ni elle ni sa famille n’ont jamais désiré. Un engagement qui lui a été imposé après qu’elle ait vécu les affres d’une séquestration et d’un viol. Bien évidemment, la seule issue qui s’imposait afin de sauver les apparences, c’était de se marier avec son bourreau. Ce dernier, d’après les témoignages de sa famille, a fait de son quotidien un enfer. Il se délectait à la faire souffrir. Violences physiques, violences psychiques, tout lui était permis. Un calvaire qui a duré pendant quatre mois avant le décès de la jeune femme. Le mari persiste et signe. Pour lui, sa femme s’est suicidée. Quant à l’entourage familial de la victime, il l’incrimine et le désigne comme le principal coupable. Mais en fait, seul le rapport d’autopsie est à même de dévoiler la vérité dans cette affaire.
Malheureusement, le cas de Bouchra est loin d’être unique, elles sont des dizaines voire des centaines à subir en silence la violence de leur conjoint, père ou frère…Quelque part, d’aucuns finissent par l’admettre comme une fatalité alors qu’il n’en est rien. Sur le terrain, les associations œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme n’ont de cesse de pousser des coups de gueule. A coups de sit-in, de manifestations, de rencontres, elles essaient, autant faire se peut, d’interpeller et l’opinion publique et les dirigeants politiques sur l’urgence que revêt la situation . Des actions qui ont fini par payer puisque le projet de loi n°103-13 sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes sera discuté aujourd’hui au Conseil de gouvernement. Un premier pas dans un long processus législatif. En effet, ladite loi a longtemps sommeillé au fond des tiroirs du Secrétariat général du gouvernement.
Bouchra est un nom de plus qui s’inscrit dans la liste qui ne cesse de s’allonger de toutes les victimes de violences faites aux femmes. En fait, cette fin tragique n’a rien de surprenant quand on remonte au début d’une histoire aux relents de perfidie et de trahison. Tous les ingrédients d’une tragédie sont réunis. Selon les dires de sa famille, Bouchra était promise à un bel avenir. Bac en poche, elle aurait pu poursuivre brillamment ses études supérieures. Mais elle s’est trouvée prisonnière d’un mariage que ni elle ni sa famille n’ont jamais désiré. Un engagement qui lui a été imposé après qu’elle ait vécu les affres d’une séquestration et d’un viol. Bien évidemment, la seule issue qui s’imposait afin de sauver les apparences, c’était de se marier avec son bourreau. Ce dernier, d’après les témoignages de sa famille, a fait de son quotidien un enfer. Il se délectait à la faire souffrir. Violences physiques, violences psychiques, tout lui était permis. Un calvaire qui a duré pendant quatre mois avant le décès de la jeune femme. Le mari persiste et signe. Pour lui, sa femme s’est suicidée. Quant à l’entourage familial de la victime, il l’incrimine et le désigne comme le principal coupable. Mais en fait, seul le rapport d’autopsie est à même de dévoiler la vérité dans cette affaire.
Malheureusement, le cas de Bouchra est loin d’être unique, elles sont des dizaines voire des centaines à subir en silence la violence de leur conjoint, père ou frère…Quelque part, d’aucuns finissent par l’admettre comme une fatalité alors qu’il n’en est rien. Sur le terrain, les associations œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme n’ont de cesse de pousser des coups de gueule. A coups de sit-in, de manifestations, de rencontres, elles essaient, autant faire se peut, d’interpeller et l’opinion publique et les dirigeants politiques sur l’urgence que revêt la situation . Des actions qui ont fini par payer puisque le projet de loi n°103-13 sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes sera discuté aujourd’hui au Conseil de gouvernement. Un premier pas dans un long processus législatif. En effet, ladite loi a longtemps sommeillé au fond des tiroirs du Secrétariat général du gouvernement.