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En effet, la direction relevant du ministère de l’Economie et des Finances fait savoir, dans ce sillage, que la consommation de ciment s'est renforcée de 12,1% à fin janvier 2016 après une amélioration de 1,4% à fin 2015 et une progression de 5,6 % un an plus tôt.
Les principaux contributeurs à cette bonne tenue sont les régions de Casablanca-Settat (+28,6%), de Marrakech-Safi (+16,7 %), de Rabat-Salé-Kénitra (+16,8%), de Fès-Meknès (+24,7%), de Tanger-Tétouan-Al Houceima (+10%), de l'Oriental (+6,9%) et de Dakhla-Oued Eddahab (+214%), a précisé la même source.
Et de relever, à ce titre, que le financement des opérations immobilières, l'encours des crédits alloués au secteur s'est élevé à fin 2015 à près de 241,2 milliards de dirhams (MMDH), en amélioration de 1,8%, en une année, en lien avec la performance toujours favorable de l'encours des crédits à l'habitat qui a progressé de 5,4% après +6,2% un an plus tôt.
S’agissant des crédits alloués à la promotion immobilière, leur volume a accusé une baisse de 9,4% comparativement à fin décembre 2014 (soit le plus fort recul depuis 2014), après un retrait de 5,7% un mois plus tôt.
Parallèlement, la DEPF a indiqué que le volume de production de l'énergie électrique a clôturé l'année 2015 sur une consolidation de 6,9%, en glissement annuel, après +4,1% une année passée.
Et toujours selon la même source, cette évolution est en lien avec les performances respectives de +8,3%, de +6%, de +6,8% et de +6,6% durant les quatre trimestres de la même année, faisant observer que cette évolution s'est alimentée, essentiellement, de la bonne tenue de la production privée (+10,5%), conjuguée au retour à la croissance de celle de l'ONEE (+1,1%, après -23,4% une année passée).
Et de préciser que dans ces conditions, le volume des importations marocaines de l'énergie électrique s'est réduit à fin 2015 de 16,3% après une hausse de 10,6 % à fin 2014, contre une amélioration de celui des exportations de 28,6 % après un recul de 15,3% un an plus tôt.
S’agissant de la consommation de l'énergie électrique, elle s'est, de son côté, améliorée de 2% à fin 2015, tirée par la progression des ventes de l'énergie de très haute, haute et moyenne tensions destinées aux distributeurs de 2,2% et aux autres abonnés de 0,6% ainsi que de celles de l'énergie de basse tension de 3,6%.