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Les qualités du chef militaire Moha Ou Hammou Zayani, figure de proue de la résistance nationale contre l’occupant, ont été au centre d’une conférence, organisée dimanche à Khénifra.
Au cours de cette rencontre, initiée par l’Association Amahzoune Moha Ou Hammou Zayani en coordination avec le conseil local des oulémas, les différents intervenants ont mis l’accent sur certains aspects de la vie de ce grand nationaliste et redoutable guerrier.
Ainsi, des universitaires qui animent cette conférence ont mis en exergue la bravoure, la capacité d’organisation des groupes de combattants et de maîtrise des conflits entre les différentes tribus de la région, la pertinence des tactiques militaires ainsi que le savoir-faire et les capacités de gestion économique des affaires des populations dont jouissait cette icône de la résistance nationale.
Après avoir souligné la nécessité de déployer davantage d’efforts pour la mise en valeur de l’histoire de la résistance locale, voire nationale, les participants ont également abordé la dimension religieuse de la résistance de Moha Ou Hammou Zayani, ses réalisations dans la ville de Khénifra ainsi que ses sacrifices consentis au service de la religion et la patrie.
Des exposés ont été présentés, par la même occasion, sur «La présence de la femme dans la résistance des Zayanes contre l’occupant», «La bataille d’El Hri entre l’écriture coloniale et le récit verbal» et «L’importance de la glorieuse bataille d’El Hri dans le contexte historique de la résistance nationale».
A travers cette rencontre, les organisateurs ambitionnent de contribuer à la préservation de la mémoire nationale et partant à l’animation de la scène culturelle locale.
Né en 1857 à Ait Harkat (une tribu de Khénifra), ce grand militant farouche et intrépide a su faire obstacle à la mainmise coloniale sur le Haut et le Moyen Atlas malgré le nombre réduit des combattants et les moyens modestes en armements dont ils disposaient, contrairement à l’armée française qui mobilisait de grands moyens.
Son nom reste principalement lié à la bataille d’El Hri (novembre 1914) qui s’est soldée par la victoire des Zayanes.
En effet, cette épopée historique qui restera gravée dans la mémoire nationale, symbolise le grand prestige que s’est forgé ce martyr qui a toujours refusé tout compromis avec les forces d’occupation en dépit de leurs propositions alléchantes. Cette bataille s’est déroulée à proximité du village du même nom, dans la vallée de l’Oued Chbouka. Moha Ou Hammou qui subit l’attaque ennemie dans son propre campement, a eu l’idée tactique judicieuse d’abandonner les lieux et de se replier dans la montagne. Renforcé par des combattants des tribus voisines, il se ressaisit et mena la contre-attaque. La violence de l’assaut surprit les forces coloniales qui ont subi des pertes lourdes aussi bien en armement qu’en vies humaines.
Les Français n’établissent réellement leur autorité sur les tribus de la région, qu’après sa mort dans le champ de la bataille le 27 mars 1921.
Son mausolée est situé au cœur de la montagne à Tamellakt (environ 50 km de Khénifra).
Au cours de cette rencontre, initiée par l’Association Amahzoune Moha Ou Hammou Zayani en coordination avec le conseil local des oulémas, les différents intervenants ont mis l’accent sur certains aspects de la vie de ce grand nationaliste et redoutable guerrier.
Ainsi, des universitaires qui animent cette conférence ont mis en exergue la bravoure, la capacité d’organisation des groupes de combattants et de maîtrise des conflits entre les différentes tribus de la région, la pertinence des tactiques militaires ainsi que le savoir-faire et les capacités de gestion économique des affaires des populations dont jouissait cette icône de la résistance nationale.
Après avoir souligné la nécessité de déployer davantage d’efforts pour la mise en valeur de l’histoire de la résistance locale, voire nationale, les participants ont également abordé la dimension religieuse de la résistance de Moha Ou Hammou Zayani, ses réalisations dans la ville de Khénifra ainsi que ses sacrifices consentis au service de la religion et la patrie.
Des exposés ont été présentés, par la même occasion, sur «La présence de la femme dans la résistance des Zayanes contre l’occupant», «La bataille d’El Hri entre l’écriture coloniale et le récit verbal» et «L’importance de la glorieuse bataille d’El Hri dans le contexte historique de la résistance nationale».
A travers cette rencontre, les organisateurs ambitionnent de contribuer à la préservation de la mémoire nationale et partant à l’animation de la scène culturelle locale.
Né en 1857 à Ait Harkat (une tribu de Khénifra), ce grand militant farouche et intrépide a su faire obstacle à la mainmise coloniale sur le Haut et le Moyen Atlas malgré le nombre réduit des combattants et les moyens modestes en armements dont ils disposaient, contrairement à l’armée française qui mobilisait de grands moyens.
Son nom reste principalement lié à la bataille d’El Hri (novembre 1914) qui s’est soldée par la victoire des Zayanes.
En effet, cette épopée historique qui restera gravée dans la mémoire nationale, symbolise le grand prestige que s’est forgé ce martyr qui a toujours refusé tout compromis avec les forces d’occupation en dépit de leurs propositions alléchantes. Cette bataille s’est déroulée à proximité du village du même nom, dans la vallée de l’Oued Chbouka. Moha Ou Hammou qui subit l’attaque ennemie dans son propre campement, a eu l’idée tactique judicieuse d’abandonner les lieux et de se replier dans la montagne. Renforcé par des combattants des tribus voisines, il se ressaisit et mena la contre-attaque. La violence de l’assaut surprit les forces coloniales qui ont subi des pertes lourdes aussi bien en armement qu’en vies humaines.
Les Français n’établissent réellement leur autorité sur les tribus de la région, qu’après sa mort dans le champ de la bataille le 27 mars 1921.
Son mausolée est situé au cœur de la montagne à Tamellakt (environ 50 km de Khénifra).
