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Initié par l’organisation du Scoute marocain, section Essaouira, et l’Association marocaine de développement du 3è millénaire, ce conclave se propose d’initier les citoyens et les différents acteurs de la société civile aux techniques et méthodes d’élaborer et de formuler des pétitions, avec un accent sur la façon de les déposer et les présenter.
Intervenant à cette occasion, Mohamed El Ghali, professeur des politiques publiques à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), a fait savoir que cette rencontre sert d’occasion pour exposer et passer en revue les différentes conditions, mesures, et méthodes à travers lesquelles, la société civile pourrait devenir un "acteur agissant" dans le processus des politiques publiques lié à n’importe quelle commune, à travers les mécanismes de présentation des pétitions et leur insertion dans l’ordre du jour des conseils élus.
Et de faire observer que cette expérience est à ses débuts, et se veut importante, une avant-première et une pratique salutaire, comparativement à nombre d’expériences dans d’autres pays étrangers, faisant observer que le Maroc occupe la première place dans le domaine de la démocratie participative au niveau de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
"Le Royaume adopte aujourd’hui plus que jamais, des méthodes et des procédés nouveaux dans la gestion publique et qui s’expriment à travers de nouvelles formes de communication entre les citoyens et les pouvoirs publics", a expliqué M. El Ghali.
Pour sa part, le président de l’Association marocaine du développement du 3è millénaire, Rachid Ait Ouarchikh, a relevé que la majorité des citoyens et des associations affichent une méconnaissance concernant la méthode de préparer et de rédiger des pétitions, faisant observer que cette rencontre vise à sensibiliser légalement et juridiquement, en termes de droits et obligations, les participants et les représentants des associations actives à Essaouira.
D’après l’intervenant, son association vise à élaborer un guide de référence concernant la méthode d’élaboration et de rédaction de pétitions locales, faisant remarquer que la culture de la protestation ne peut être une culture "suprême" que si elle est vulgarisée dans le cadre de la Constitution et de la loi, pour avoir un impact certain et davantage d’efficacité avec les instances élues.
De son côté, Ahmed Harrouz au nom de l’Association Essaouira-Mogador, a mis en avant l’importance de cette rencontre de nature à contribuer au renforcement des capacités des associations, lesquelles sont devenues un acteur majeur et indispensable dans tout processus de développement aussi bien au niveau de la ville que sur le plan national.
Il a réitéré l’engagement de son association à contribuer à la promotion de l’action associative et aux efforts de développement entrepris par le Maroc dans divers domaines, notamment celui du développement et de la démocratie participative.