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La directrice générale de l'Institut français du Maroc, Clélia Chevrier Kolacko, a fait le point sur le plan du gouvernement d'Edouard Philippe, le Premier ministre français, dévoilé lundi dernier. Destiné officiellement à favoriser l'attractivité des universités françaises, ce plan devrait avoir pour principale conséquence l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants hors Union européenne. Une augmentation très forte qui atteint 2.770 euros en licence et 3.770 euros en master et en doctorat. Pour elle, comme pour le Premier ministre d’ailleurs, l'augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers en France permettra d'améliorer les conditions d’accueil. Une mesure qui puise sa source toujours selon la directrice de l’Institut dans la volonté de l’Etat français «de mieux répondre à la demande sur les formations universitaires en France, de financer davantage de bourses dont les bénéficiaires devront passer de 7.000 à 15.000, et d'appuyer la mobilité des universités françaises à l'étranger».
Lors de la même rencontre avec les médias à l'ambassade de France, Clélia Chevrier Kolačko a aussi révélé qu’un fonds d'amorçage sera mis en place au profit des universités en vue de financer des projets destinés aux étudiants, tout en soulignant les points positifs de cette réforme, dont une politique de visas qui connaîtra des améliorations, au même titre que l’accès au logement et aux langues étrangères qui seront facilités.
Enfin, dans une manière d’atténuer l’effet de ce changement de cap important, la directrice de l’Institut français a insisté sur l’aspect «raisonnable» des frais d’études supérieures en Hexagone, comparés à d’autres destinations. Et de conclure en rappelant que «le budget de l'Etat continue de supporter les deux tiers du coût de formation d'un étudiant étranger en France» comme pour légitimer cette décision.
En réalité, son discours n’est pas si éloigné que ça, de celui énoncé par le Premier ministre français Edouard Philippe. Pour rappel, ce dernier a décrit ce plan nommé «Stratégie #BienvenueEnFrance» en deux points : 1- Augmenter le nombre d’étudiants étrangers accueillis dans nos écoles et nos universités. 2- Faire financer les bourses des moins fortunées et des plus méritants en faisant payer les étudiants étrangers qui en ont les moyens.
Donc pour faire simple, en partant du principe que les étudiants qui choisissent de poursuivre leurs cursus en France, ont forcément les moyens nécessaires pour réaliser leur souhait, voire plus ; l’idée est qu’ils financent les étudiants étrangers les plus brillants et les plus méritants qui n’ont justement pas les moyens de le faire.
Aussi, le Premier ministre français, dont la nation se classe en 4e position des pays d’accueil des étudiants internationaux, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et devant l’Allemagne, n’aurait pu être plus explicite en mettant en avant un déséquilibre. Selon lui, «un étudiant étranger fortuné qui vient en France paye le même montant qu’un étudiant français peu fortuné dont les parents résident, travaillent et payent des impôts en France depuis des années. C’est injuste».
Lors de la même rencontre avec les médias à l'ambassade de France, Clélia Chevrier Kolačko a aussi révélé qu’un fonds d'amorçage sera mis en place au profit des universités en vue de financer des projets destinés aux étudiants, tout en soulignant les points positifs de cette réforme, dont une politique de visas qui connaîtra des améliorations, au même titre que l’accès au logement et aux langues étrangères qui seront facilités.
Enfin, dans une manière d’atténuer l’effet de ce changement de cap important, la directrice de l’Institut français a insisté sur l’aspect «raisonnable» des frais d’études supérieures en Hexagone, comparés à d’autres destinations. Et de conclure en rappelant que «le budget de l'Etat continue de supporter les deux tiers du coût de formation d'un étudiant étranger en France» comme pour légitimer cette décision.
En réalité, son discours n’est pas si éloigné que ça, de celui énoncé par le Premier ministre français Edouard Philippe. Pour rappel, ce dernier a décrit ce plan nommé «Stratégie #BienvenueEnFrance» en deux points : 1- Augmenter le nombre d’étudiants étrangers accueillis dans nos écoles et nos universités. 2- Faire financer les bourses des moins fortunées et des plus méritants en faisant payer les étudiants étrangers qui en ont les moyens.
Donc pour faire simple, en partant du principe que les étudiants qui choisissent de poursuivre leurs cursus en France, ont forcément les moyens nécessaires pour réaliser leur souhait, voire plus ; l’idée est qu’ils financent les étudiants étrangers les plus brillants et les plus méritants qui n’ont justement pas les moyens de le faire.
Aussi, le Premier ministre français, dont la nation se classe en 4e position des pays d’accueil des étudiants internationaux, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et devant l’Allemagne, n’aurait pu être plus explicite en mettant en avant un déséquilibre. Selon lui, «un étudiant étranger fortuné qui vient en France paye le même montant qu’un étudiant français peu fortuné dont les parents résident, travaillent et payent des impôts en France depuis des années. C’est injuste».