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Cinq bonnes raisons de vivre à Casablanca selon le “Financial Times”

Entre Business, culture et architecture, la plus grande ville du Maroc attise les convoitises outre-manche


C.C
Jeudi 20 Décembre 2018

Récemment, via la plume de son journaliste, Simon Brandon, le quotidien économique et financier britannique "Financial Times" a été l’auteur d’un article élogieux à l’égard de la ville de Casablanca. Afin d’appuyer ses propos dithyrambiques, le quotidien économique de référence sur le Vieux Continent, s’est reposé sur plusieurs critères, qui, selon lui, rendent la vie dans la capitale économique du pays, irrésistible.
"Le nom de Casablanca rappelle les images de l'actrice du film éponyme, Ingrid Bergman en larmes. Mais aujourd’hui, la plus grande ville du Maroc est également le plus important centre financier en Afrique, selon le Global Financial Centers Index. Elle est désormais plus liée au secteur bancaire qu'à l'acteur américain Humphrey Bogart". C’est à travers ce lien culturel, représenté par le célèbre long métrage ‘’Casablanca’’, que l’auteur de cet article flatteur a introduit la première raison de vivre à Casablanca. Vous l’aurez certainement compris, il met de fait en exergue le développement économique de la plus grande ville du Royaume et notamment son hub financier Casablanca Finance City (CFC). Ce pôle d'affaires formé à partir d'un partenariat public-privé et dont le but est de rendre la ville plus attrayante pour les investisseurs étrangers, incarne « la première des raisons pour s'installer dans la capitale économique » toujours d’après la même source. Et d’ajouter que « le CFC a bien rempli sa mission, puisque d'après les chiffres de l'ONU Habitat, Casablanca a attiré 8,4 milliards de dollars d’investissements étrangers directs entre 2003 et 2016 ».
Dans le même cadre, la seconde raison de s’installer à Casablanca est symbolisée par les avantages fiscaux au même titre que l’allégement fiscal dont bénéficient les entreprises financières et leurs employés. Il est dit dans l’article que « les institutions financières et les fournisseurs de services relevant du CFC bénéficient d'un congé fiscal de cinq ans, tandis que leurs employés peuvent choisir de payer un taux fixe de 20% d'impôts sur le revenu pendant 10 ans au lieu du taux progressif standard ». Aussi, l’Expatistan, un indice comparatif du coût de la vie entre les villes, embellit encore plus le tableau en révélant que le coût de la vie à Casablanca serait à 60% inférieur à celui de Londres.
Après le volet financier, c’est celui culturel et architectural qui a tapé dans l’œil du "Financial Times’’. Pour ce dernier, « l’architecture et la culture casablancaises reflètent la riche histoire du Royaume, en particulier le mélange d'art déco et d'architecture mauresque » puis de s’émerveiller : «La mosquée Hassan II, la deuxième en Afrique, abrite le plus haut minaret au monde, avec une hauteur de plus de 200 mètres ».
L’autre aspect loué, à savoir culinaire, s’impose de lui-même, par la force des choses et de la nature humaine. Du coup, l’auteur de l’article n’est pas resté insensible à la diversité culinaire qui définit la restauration à Casablanca « La cuisine s'est elle aussi imprégnée de la saveur multiculturelle de la capitale financière en acquérant une réputation de destination privilégiée pour les gastronomes ».
Pour digérer un repas copieux, une activité sportive est fortement conseillée. c’est alors qu’entre en scène le surf. « Avec ses étés chauds, ses hivers doux et sa côte atlantique étendue, Casablanca est un paradis pour les surfeurs, à tel point que Stab, un magazine de surf, l'a classée parmi les 10 villes les plus visitées au monde par les pratiquants de ce sport », conclut le journal. En revanche, on ne sait pas si le reporter a eu l’occasion de visiter la ville à bord des transports publics, dont les bus sont majoritairement en très mauvais état et pleins à craquer. Ou s’il a eu la mauvaise surprise d’être confronté à une envie pressante, sans pour autant être capable de la satisfaire en l’absence de toilettes publiques. Ou enfin, s’il a eu le nez assez fin pour sentir les odeurs nauséabondes en provenance de la décharge de Médiouna, une fois la nuit tombée.


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