Faut-il faire preuve de quelque satisfaction quand il est clair et évident que le supposé cessez-le-feu se trouve être fragile, dépendant de l’arbitraire et du seul bon vouloir d’un agresseur pour qui tous les prétextes sont bons pour qu’il reprenne de plus belle son carnage, son génocide à l’encontre de femmes et enfants et autres innocents désarmés ?
Tout laisse croire qu’Israël ne fait, en fait, que reprendre son souffle, laissant par là même à toute cette campagne de condamnation le temps de s’étioler pour achever cette œuvre d’extermination, cette «Shoah» aux couleurs sionistes qui semble tant lui tenir à cœur.
Que peut valoir un cessez-le-feu quand tout un peuple reste soumis à un blocus le privant de ses droits et de ses besoins les plus élémentaires et les plus vitaux ?
Vingt-deux jours que cette horreur qui n’est pas près de prendre fin a duré. Une autre épreuve. Une de plus, de trop pour les Arabes, pour la Palestine et les Palestiniens.
Les peuples arabes, les gouvernants arabes, même si c’est à des degrés divers concernant ces derniers du moins, même si l’approche n’a pas toujours été la même, ont manifesté leur solidarité avec les Palestiniens. Mis à part les fanfarons et les opportunistes, bien entendu.
Mais avant de pouvoir évoquer une unanimité arabe que d’aucuns qualifient d’utopique, c’est à une entente palestino-palestinienne sans faille que tous les Arabes aspirent. Tous pour une cause une et unique : la paix pour les Palestiniens et sur leur terre. Et ce n’est sûrement pas par ces dissensions et conflits fratricides que l’on va y arriver.